jeudi 3 février 2011

2011, I : 50-60




--- 00h20 ---


Il dépasse quarante morts.
Ils touchent l'est du pays.
Il est incendié.

Ils pendent deux policiers.
Ils font vingt morts.

Il fait sept morts.
Il fait 41 morts.
Il fait un décompte.
Il part des sources locales.
Il ne comprend pas.

Ils sont tués par les forces de l'ordre.
Ils tentent de s'évader d'une prison.
Ils tentent de disperser une manifestation.
Ils sont capturés par des manifestants.
Ils sont pendus.

Il indique.

Ils sont 46.
Ils sont tués lors des émeutes.
Ils réclament son départ.

Il est au pouvoir depuis 41 ans.

Ils sont chassés par la rue.
Ils menacent les manifestants.
Ils menacent d'une riposte.
Ils constituent des lignes rouges.
Ils tentent de les dépasser.
Ils jouent avec le feu.

Il prévient.
Il est un guide prodiguant des conseils.

Ils se réunissent annuellement pour prendre les décisions.
Ils sont en hauteur.
Ils sont l’instance majeure.
Ils légifèrent.

Il conteste.
Il commence.
Il conteste.
Il s’intensifie.

Ils transitent par le réseau.
Ils transitent par le social.
Ils transitent par Internet.

Il n'est plus accessible.

Ils sont perturbés.
Ils sont réprimés.
Ils sont violents.
Ils sont violemment réprimés.
Ils contrôlent les entrées de la ville.
Ils contrôlent les sorties de la ville.
Ils contrôlent l'aéroport.
Ils circulent sur Internet.
Ils reçoivent l'ordre de quitter la ville.
Ils évitent les affrontements.
Ils évitent les manifestants.

Il indique.
Il garde l'anonymat.

Ils sont tués.

Il indique.
Il est bien informé.

Ils sont morts.
Ils manifestent.
Ils sont morts.
Ils sont partisans du régime.
Ils participent aux obsèques.
Ils se mutinent.
Ils s’évadent.
Ils sont arrêtés.
Ils descendent dans la rue.
Ils sillonnent la ville en voiture.
Ils brandissent des portraits du chef.
Ils brandissent des drapeaux.
Ils occultent.
Ils protestent.
Ils évoquent.
Ils se rassemblent.
Ils défilent en faveur du chef.






--- 09h52 ---


Il est tabassé.
Il reçoit un coup de matraque.
Il tombe à terre.
Il explique.
Il est roué de coups de pieds.
Il est grièvement blessé.
Il est réprimé.

Ils affirment.

Il déclare.

Ils sont blessés.

Il appelle.
Il manifeste.
Il est frappé au visage.
Il précise.
Il est tabassé.
Il reçoit un coup de matraque.
Il tombe à terre.
Il explique.
Il est roué de coups de pieds.
Il est traumatisé.
Il a un crâne.
Il perd connaissance.
Il requiert l'anonymat.
Il s'inscrit en faux.
Il déclare.
Il n'a rien.
Il déclare.
Il manifeste.
Il tente.
Il atteint la place.
Il participe.
Il marche.

Ils sont 3 000.
Ils s’évanouissent.

Il constate.

Ils sont casqués.
Ils ont des matraques.
Ils ont des boucliers.
Ils ont les véhicules blindés.
Ils bloquent les accès.
Ils ont rendez-vous.
Ils sont mobilisées.
Ils sont sur la place.

Il comprend.
Il entre.

Ils sont 90.
Ils sont 120.

Il est interdit.

Ils sont tous interdits.

Il tournoie.

Ils parviennent à se faufiler.

Ils crient.
Ils libèrent.
Ils démocratisent.
Ils crient.
Ils peuvent.
Ils assassinent.
Ils sont libres.
Ils sont démocratiques.
Ils ont le pouvoir.
Ils assassinent.
Ils veulent la chute du régime.
Ils brandissent des cartons rouges.
Ils se retrouvent.
Ils s'engagent.
Ils marchent.
Ils dirigent.
Ils s’opposent.
Ils chargent.

Il est président d'honneur.
Il arrive trop tard.
Il se fait voler son passeport.
Il explique.
Il détermine.
Il dénombre.

Ils manifestent.
Ils notent.
Ils sont les manifestants.
Ils sont les badauds.
Ils sont les policiers.
Ils se confondent.
Ils se dispersent.
Ils brandissent les portraits du chef.
Ils veulent en découdre.
Ils s’opposent.
Ils obtiennent.
Ils autorisent.
Ils se rassemblent.
Ils écoutent.
Ils se séparent.
Ils sont calmes.

Elle est un succès.
Elle est contre le régime.

Elle est atypique.

Elle est un succès.
Elle est contre le pouvoir.

Elle est aveugle.
Elle est au pouvoir depuis douze ans.

Elle fait des promesses.
Elle ouvre.

Elle regroupe.
Elle est civile.
Elle regroupe.

Ils sont les syndicats.
Ils sont autonomes.

Elle regroupe.

Ils sont en formations.

Elle est politique.

Ils s’opposent.

Elle fait 5 morts

Ils font 800 blessés.






--- 13h24 ---


Ils se poursuivent.
Ils affrontent.
Ils sont violents.
Ils se déroulent.
Ils sont au bord.

Elle est civile.

Elles s’étendent à la capitale.
Elles sont saccagées.
Elles sont incendiées.
Elles rapportent.

Elle est jointe par téléphone.

Elle est située près du centre-ville.
Elle brûle.
Elle s'élève.

Ils sont dans les quartiers.
Ils sont dans la ville.
Ils sont sur la place.

Elle est verte.

Ils sont morts.
Ils sont 233.

Elle met en garde.

Elle prend le risque.

Elle est civile.
Elle est à un carrefour.

Ils s’entendent.
Ils réforment.
Ils pleurent.
Ils sont morts.
Ils sont 84.
Ils pleurent.
Ils sont morts.
Ils sont des rivières.
Ils sont en sang.

Il promet des réformes.

Il sont militaires.
Ils sont inquiets.
Ils réfléchissent.
Ils évacuent.
Ils sont citoyens.
Ils s’emparent.
Ils s’arment.

Elles quittent le pays.

Ils vivent ici.

Elle convoque.
Elle proteste.
Elle réprime.
Elles propulsent.
Il atteint 105 dollars.

Elle est productrice.
Elle est la 4ème.

Elles sont mortes.
Elles sont en feu.

Elle est bancaire.

Elles sont mortes.
Elles sont troublantes.
Elles suivent.
Elles manifestent.

Il déclare.

Elles manifestent.
Elles sont dans la ville.
Elles manifestent.
Elles sont pour.
Elles réforment.
Elles politisent.
Elles limitent.
Elles éclatent.
Elles protestent.

Il amplifie.

Elles sont réunies.
Elles exigent le départ du chef.
Elles se massent sur une place.
Elles se massent devant l'université.

Il est tué par les forces de sécurité.

Elles prohibent le recours à la force.

Il se prépare pour une marche.

Ils sont 100 000.
Ils manifestent.

Elle marche.
Elle est contre.

Elle contrôle.
Elle règne depuis trois siècles.

Ils ne veulent plus.

Elle lance.
Elle est furieuse.
Elle est drapée de noir.
Elle est blessée.
Elle a une balle dans la tête.
Elle succombe.
Elle est dans un hôpital.
Elle annonce.
Elle est responsable.
Elle s’oppose.

Ils sont 7.
Ils sont morts.
Ils débutent.
Ils se révoltent.

Il est juge.
Il est terroriste.
Il annonce.
Il rentre au pays.

Elle passe.
Elle prévient.
Elle abaisse.
Elle note.
Elle baisse la note.
Elle prévient.
Elle peut baisser la note.
Elle regarde le risque.

Il est politique.
Il est élevé.
Il brigue un autre mandat.
Il annonce.
Il est responsable.
Il assure.
Il décide.
Il n'a rien à voir.
Il est dans la vague.
Il conteste.
Il est dans le monde.
Il arrive.
Il est au pouvoir.
Il fait un coup d'Etat.
Il est militaire.
Il est élu.
Il est là pour cinq ans.
Il est inculpé.
Il est dans un tribunal.
Il est pénal.
Il est international.

Ils sont criminels.
Ils sont guerriers.
Ils sont génocidaires.

Il est là pour cinq ans.






--- 14h03 ---


Ils se poursuivent.
Ils prennent de l'ampleur.

Il apparaît pour la première fois.
Il débute.

Ils s’insurgent.
Ils se poursuivent.
Ils s’installent.
Ils durent.
Ils se réunissent.

Il est 14h00.

Ils sont à New York.

Ils se réunissent.

Il est 14h00.

Ils sont au Caire.

Il avertit.

Ils autorisent.
Ils attaquent.
Ils systématisent.
Ils attaquent la population.
Ils sont civils.
Ils sont assimilés.
Ils sont criminels.
Ils sont humanitaires.

Il coupe court à toutes rumeurs.
Il fuit le pays.
Il apparaît.
Il va voir les jeunes.
Ils est sur la place verte.
Il est dans la capitale.
Il dément.
Il est vêtu d’un manteau.
Il dément.
Il tient un parapluie.
Il dément.
Il se protège de la pluie.
Il monte dans une voiture.
Il bombarde des dépôts.
Il fait défection.
Il utilise des avions.
Il bombarde.

Ils sont civils.
Ils manifestent.
Ils sont pacifiques.
Ils font défection.
Ils refusent de tirer.
Ils manifestent.
Ils téléphonent.
Ils massacrent.
Ils sont armés.
Ils tirent de manière aveugle.
Ils tuent des hommes.
Ils tuent des femmes.
Ils recueillent des témoignages.
Ils cessent.
Ils font tomber la caserne.
Ils sont responsables de crimes.
Ils sont responsables de l’humanité.

Il affirme.
Il garde l’anonymat.

Ils sont des centaines.
Ils sont morts.
Ils avancent.
Il sont 233.
Ils morts.
Ils sont 300.
Ils sont 400.
Ils sont morts.

Il propose de l'aide.

Elle est dans l’urgence.

Il reçoit des appels de détresse.

Ils demandent de l’assistance.
Ils demandent des médecins.
Ils commencent à évacuer.
Ils sont des salariés.
Ils ordonnent le départ.
Ils sont le personnel.
Ils sont diplomatiques.
Ils sont non essentiels.
Ils préparent.
Ils évacuent.
Ils sont les ressortissants.

Elle envoie trois avions.

Ils sont militaires.
Ils rapatrient.
Ils sont les ressortissants.
Ils ne sont pas indispensables.
Ils sont 1,5 million.
Ils sont bombardés.
Ils sont impossibles.
Ils atterrissent.
Ils annoncent.
Ils ne reconnaissent pas.
Ils autorisent.
Ils ne reconnaissent plus.

Il sert de référence.
Il flambe.

Elles sont en baisse.

Elle prend de l'ampleur.
Elle débute dans le centre.
Elle réclame la chute.
Elle gouverne.
Elle est au pouvoir.
Elle est là depuis de deux siècles.
Elle espère.
Elle mobilise.

Ils sont 100 000.
Ils opposent.
Ils manifestent.
Ils sont partisans du pouvoir.
Ils réclament le départ.
Ils font cinq blessés.
Ils campent sur une place.
Ils sont devant l'université.
Ils tentent de s'approcher.
Ils se rassemblent.
Ils sont les partisans du pouvoir.
Ils attaquent les manifestants.
Ils attaquent les étudiants.
Ils attaquent à coups de matraques.
Ils attaquent à coups de poignards.

Elle intervient.
Elle disperse.

Il est au pouvoir.
Il est là depuis 32 ans.






--- 10h17 ---


Il est lancé sur Internet.
Il est inspiré par les mouvements de contestation.
Il invite à se rassembler pacifiquement.
Il invite à se rassembler tous les dimanches.

Elle demande plus de transparence au gouvernement.
Elle demande la liberté d'expression.
Elle est mise en ligne cette semaine.
Elle est basée à l'étranger.

Il émane du groupe à l'origine des rassemblements de dimanche dernier.

Elle fait écho aux soulèvements populaires dans le monde arabe.

Ils sont mobilisés par le pouvoir.
Ils sont peu nombreux à se réunir.

Elles sont déployées avec des caméras.
Elles procèdent à plusieurs arrestations.

Nous devons faire pression sur le parti au pouvoir.

Il ne combat pas la corruption.
Il n'accepte pas la supervision du peuple.
Il court à sa perte.

Elle souligne.
Elle appelle.
Elle est rédigée sous forme de lettre ouverte au parlement.

Il ne combat pas la corruption.
Il manque de transparence.
Il musèle Internet et les médias.

Elle n'entend pas réellement résoudre ces problèmes.
Elle se contente de vouloir censurer Internet.
Elle se contente de vouloir bloquer l'information.

Ils empêchent les protestations.

Elles vont se renforcer.

Nous invitons chaque participant à se promener.
Nous invitons chaque participant à observer.
Nous invitons chaque participant à prétendre qu'il ne fait que passer.

Vous êtes présents.

Il va trembler de peur.

Vous êtes présents.

Elle assure.

Vous êtes présents.

Ils initient.

Vous êtes présents.

Elles rassemblent.

Vous êtes présents.

Ils se veulent dans l'esprit de la révolution.

Vous êtes présents.

Elles veulent la chute du régime.

Vous êtes présents.

Il condamne la corruption.

Vous êtes présents.

Elle attaque le parti unique.

Vous êtes présents.

Ils protestent contre la flambée des prix.

Vous êtes présents.

Elles sont inquiètes des aspirations démocratiques.

Vous êtes présents.

Il censure les forums de discussion.

Vous êtes présents.

Elle censure Internet.

Vous êtes présents.

Ils propagent les informations.

Vous êtes présents.

Elles sont sans nouvelles d'une centaine de défenseurs des droits de l'humanité.

Vous êtes présents.

Ils dénoncent la répression.

Vous êtes présents.

Elles dénoncent la disparition des avocats.

Vous êtes présents.

Ils dénoncent la disparition des militants.

Vous êtes présents.

Elle esquive les questions de la presse.

Vous êtes présents.

Elle déploie la police.

Vous êtes présents.

Elle insiste sur son souci d'harmonie sociale.

Vous êtes présents.

Elle fustige quelques agités souhaitant créer des troubles.

Vous êtes présents.

Elle évoque les grands résultats atteints par son pays.

Vous êtes présents.

Elle évoque la volonté commune du peuple.

Vous êtes présents.

Elle se concentre sur la construction du pays.

Vous êtes présents.

Elle se concentre sur le développement du pays.

Vous êtes présents.

Elle dit aucune force ne pourra entamer notre détermination.






--- 21h46 ---


EN DIRECT
Ils s’opposent
EN DIRECT
Ils sont maîtres de l'est
EN DIRECT
Ils gagnent du terrain à l'ouest
EN DIRECT
Ils arrivent à la frontière
EN DIRECT
Ils sont désertés par la police
EN DIRECT
Ils sont désertés par les militaires
EN DIRECT
Ils accusent de manipuler la jeunesse
EN DIRECT
Ils accusent de manipuler les manifestants
EN DIRECT
Ils diffusent une conversation téléphonique à la télévision
EN DIRECT
Ils diffusent depuis un lieu non identifié
EN DIRECT
Ils accentuent les pressions sur le tyran
EN DIRECT
Ils s'inquiètent d’une catastrophe
EN DIRECT
Ils s'inquiètent pour l’humanité
EN DIRECT
Ils entraînent l'exode de dizaines de milliers de personnes
EN DIRECT
Ils fuient le pays

À 20h35
Nous sommes en contact avec l'agence internationale de l'énergie
À 20h35
Nous avons la capacité de réagir
À 20h35
Nous envisageons une rupture d'approvisionnement

À 20h30
Ils qualifient la journée d’apocalyptique
À 20h30
Ils sont rapatriés
À 20h30
Ils passent au-dessus de la ville
À 20h30
Ils tirent dans les rues
À 20h30
Ils tirent à l'arme lourde
À 20h30
Ils envoient des roquettes
À 20h30
Ils disent que c’est un carnage

À 20h15
Nous bloquons un poste frontalier
À 20h15
Nous protestons contre le gouvernement de transition
À 20h15
Nous protestons contre l'afflux de réfugiés venant de l’étranger

À 20h10
Ils exigent un arrêt immédiat de l'usage de la force
À 20h10
Ils souhaitent une nouvelle réunion
À 20h10
Ils sont dans l’urgence
À 20h10
Ils sont dans le conseil
À 20h10
Ils sont dans la sécurité.

À 19h58
Il assure que la commande du paquebot est toujours en vigueur
À 19h58
Il assure que l'intervention de l'état est déterminante pour l'obtention de la commande
À 19h58
Il est préoccupé par la commande
À 19h58
Il est préoccupé par les risques

À 19h41
Il coordonne
À 19h41
Il appelle
À 19h41
Il est en action pour mettre fin à la répression

À 19h32
Ils expulsent
À 19h32
Ils souhaitent l'expulsion
À 19h32
Ils conseillent
À 19h32
Ils souhaitent l’expulsion du conseil
À 19h32
Ils déclarent
À 19h32
Ils expulsent

À 19h20
Nous abandonnons
À 19h20
Nous contestons
À 19h20
Nous manifestons
À 19h20
Nous sommes rassemblés devant le tribunal
À 19h20
Nous sommes rassemblés devant le quartier général de l'insurrection
À 19h20
Nous campons dans des tentes
À 19h20
Nous jouons dans un char abandonné

À 19h05
Ils sont dans une école
À 19h05
Ils détiennent 200 partisans du tyran
À 19h05
Ils sont captifs
À 19h05
Ils sont bien traités
À 19h05
Ils fournissent des couvertures
À 19h05
Ils fournissent des cigarettes
À 19h05
Ils racontent
À 19h05
Ils exécutent des miliciens
À 19h05
Ils sont violents
À 19h05
Ils combattent
À 19h05
Ils sont dans la ville

À 18h57
Nous gelons les avoirs

À 18h22
Ils évoquent la crise lors d'un dîner de travail
À 18h22
Ils se consacrent aux opérations en cours
À 18h22
Ils parlent avec le secrétaire
À 18h22
Ils parlent avec le général

À 18h05
Elle est désertée par la police
À 18h05
Elle est désertée par les militaires
À 18h05
Elle est aux mains du peuple
À 18h05
Elle tient la ville
À 18h05
Elle témoigne
À 18h05
Elle est une ouvrière
À 18h05
Elle marche dans les rues
À 18h05
Elle marche dans les rues et les combats continuent
À 18h05
Elle marche dans les rues entre opposants et partisans du tyran

À 18h04
Ils restent terrés dans les maisons
À 18h04
Ils sont fermés
À 18h04
Ils sont incendiés
À 18h04
Ils marchent dans les rues

À 17h55
Il est chargé des droits de l'humanité
À 17h55
Il fait état d'éléments précis pour une enquête
À 17h55
Il fait état d'éléments concordants pour une enquête
À 17h55
Il évoque un bilan supérieur à 1 000 morts

À 17h32
Il est sans pitié
À 17h32
Il recense des informations dramatiques
À 17h32
Il confirme les informations dramatiques
À 17h32
Il offre le tableau épouvantable de massacres contre la population civile
À 17h32
Il commande les forces armées
À 17h32
Il commande l'aviation
À 17h32
Il annonce que les terroristes sont infiltrés dans la révolte

À 17h07
Elle accuse les comités révolutionnaires d'avoir exécuté des blessés dans les hôpitaux
À 17h07
Elle dit qu’ils ont tué des blessés qui avaient manifesté contre le régime
À 17h07
Elle dit qu’ils ont emporté les cadavres pour les faire disparaître
À 17h07
Elle dit qu’ils ont emporté les cadavres pour les faire brûler
À 17h07
Elle dit qu'ils savent que les journalistes étrangers se rapprochent

À 16h07
Ils manifestent à l'aéroport
À 16h07
Ils exigent l'arrestation du président de la compagnie aérienne
À 16h07
Ils accusent la compagnie d'avoir acheminé des mercenaires
À 16h07
Ils traitent le président de criminel

À 16h35
Nous sommes exténués
À 16h35
Nous sommes en poste dans un pays en guerre
À 16h35
Nous sommes de retour chez nous
À 16h35
Nous atterrissons
À 16h35
Nous racontons les dernières journées sur place
À 16h35
Nous sommes fatigués
À 16h35
Nous sommes soulagés mais très fatigués
À 16h35
Nous expliquons
À 16h35
Nous sommes employés dans le btp
À 16h35
Nous avons les yeux rouges
À 16h35
Nous décrivons un sentiment total d'isolement
À 16h35
Nous décrivons la nuit
À 16h35
Nous entendons des détonations mais nous ne voyons rien
À 16h35
Nous sommes arrêtés à un checkpoint
À 16h35
Nous sommes arrêtés par des gens armés jusqu'aux dents
À 16h35
Nous ne pouvons plus communiquer avec notre pays
À 16h35
Nous ne pouvons plus communiquer avec personne
À 16h35
Nous avons peur de ne pas pouvoir rentrer

À 16h30
Elle coûte la vie à 10 personnes
À 16h30
Elle fait des dizaines de blessés

À 15h35
Il affirme que les manifestants impliqués dans les violences prennent de la drogue
À 15h35
Il affirme que la drogue est distribuée par des agents de l'étranger
À 15h35
Il parle aux familles
À 15h35
Il présente ses condoléances aux familles

À 15h31
Elle envoie deux frégates
À 15h31
Elle envoie un navire d'appui tactique
À 15h31
Elle évacue ses ressortissants

À 15h23
Il accuse les manifestants de servir les intérêts des terroristes
À 15h23
Il accuse les manifestants de ne pas avoir de vraies revendications
À 15h23
Il accuse les manifestants d’avoir les revendications des terroristes

À 15h15
Il s’exprime dans un message audio à la télévision nationale

À 14h40
On s'organise
À 14h40
On répartit les arrivants
À 14h40
On rentre chez soi
À 14h40
On se rend à l'aéroport
À 14h40
On prend un vol
À 14h40
On est envoyé dans un consulat
À 14h40
On attend de l'autre côté de la frontière
À 14h40
On attend pour des raisons administratives

À 14h26
Elle suspend ses vols
À 14h26
Elle fait une annonce

À 14h19
Il flambe
À 14h19
Il poursuit son envolée
À 14h19
Il est poussé par les troubles
À 14h19
Il est poussé par la crainte d'un effet domino
À 14h19
Il frôle les 120 dollars
À 14h19
Il s'échange à 114,79 dollars
À 14h19
Il constitue une menace grave pour la croissance économique dans le monde

À 14h09
Elle ne revient pas
À 14h09
Elle prévient

À 14h00
Nous témoignons
À 14h00
Nous sommes submergés
À 14h00
Nous accueillons des blessés par balles
À 14h00
Nous accueillons des gens écrasés par des voitures
À 14h00
Nous jetons nos véhicules dans la foule
À 14h00
Nous sommes dans un avion qui nous ramène chez nous
À 14h00
Nous supplions de dire au monde ce qui se passe

À 13h56
Ils jugent inacceptable le recours à la force contre les civils manifestants
À 13h56
Ils jugent inacceptable le recours à la force contre les manifestants pacifiques

À 13h40
Ils sont évacués
À 13h40
Ils arrivent
À 13h40
Ils rapportent
À 13h40
Ils organisent l'évacuation
À 13h40
Ils sont 15 000
À 13h40
Ils travaillent dans la construction des chemins de fer
À 13h40
Ils travaillent dans le pétrole
À 13h40
Ils travaillent dans les télécommunications
À 13h40
Ils sont 30 000
À 13h40
Ils sont hébergés dans un hôtel

À 13h30
Elle est prête à examiner un appui naval militaire pour des évacuations
À 13h30
Elle dépêche une frégate au large des côtes

À 13h09
Il est perdu
À 13h09
Il est possible
À 13h09
Il se félicite
À 13h09
Il est à l'unisson
À 13h09
Il espère
À 13h09
Il est renversé
À 13h09
Il est contaminé
À 13h09
Il est en prison
À 13h09
Il est libéré

À 13h05
Ils rentrent chez eux
À 13h05
Ils sont 30 000
À 13h05
Ils fuient le pays
À 13h05
Ils rentrent chez eux

À 13h00
Il est accessible aux journalistes du monde entier
À 13h00
Il explique que les journalistes sont entrés illégalement
À 13h00
Il explique que les journalistes collaborent avec les terroristes

À 12h42
Ils ont besoin de médicaments
À 12h42
Ils sont dépassés par les événements
À 12h42
Ils s'inquiètent
À 12h42
Ils sont débordés
À 12h42
Ils ne dispensent pas suffisamment de soins médicaux

À 12h36
Il déplore le manque de structure

À 12h35
Elle cherche un appui naval militaire pour évacuer ses ressortissants

À 12h22
Ils racontent
À 12h22
Ils sont blessés
À 12h22
ils tirent dans tous les sens
À 12h22
ils tirent dans le centre de la ville
À 12h22
Ils tirent sur ceux qui donnent les premiers soins
À 12h22
Ils témoignent
À 12h22
Ils sont blessés

À 12h10
Il s’exprime
À 12h10
Il va s’exprimer
À 12h10
Il annonce
À 12h10
Il s'adresse aux habitants de la ville
À 12h10
Il s’exprime
À 12h10
Il s’adresse
À 12h10
Il annonce
À 12h10
Il réprimer dans le sang la protestation
À 12h10
Il qualifie les protestataires de rats

À 12h02
Nous libérons la ville
À 12h02
Nous protestons dans la ville
À 12h02
Nous marchons sur la capitale
À 12h02
Nous nous libérons par nous mêmes
À 12h02
Nous ne pouvons plus faire marche arrière
À 12h02
Nous mourons tous
À 12h02
Nous sommes morts mais nos enfants n'ont plus à vivre avec lui

À 11h57
Elle évoque des crimes contre l’humanité
À 11h57
Elle évoque la saisine de la justice internationale
À 11h57
Elle estime que les violences du pouvoir constituent des crimes contre l'humanité
À 11h57
Elle envisage la saisine de la justice internationale

À 11h55
Elle tombe
À 11h55
Elle est tenue par le peuple
À 11h55
Elle est désertée par la police
À 11h55
Elle est désertée par les militaires

À 11h47
Il rend plus hermétique encore l'accès aux informations étrangères
À 11h47
Il crée des équipes de policiers anti-émeutes
À 11h47
Il répond à une rébellion inspirée par l’étranger

À 11h39
Elle est touchée
À 11h39
Elle diminue de plus de 50% à la suite de l'arrêt de certaines activités
À 11h39
Elle diminue de plus de 50% à cause des violences

À 11h24
Ils fuient
À 11h24
Ils arrivent
À 11h24
Ils sont 5 000
À 11h24
Ils sont 171
À 11h24
Ils sont 22
À 11h24
Ils sont 28
À 11h24
Ils arrivent
À 11h24
Ils fuient

À 11h12
Elles sont enlevées
À 11h12
Elles sont emmenées de force à la télévision pour démentir les propos de leur père

À 11h05
Nous appelons à un arrêt immédiat de l'usage de la force contre les manifestants

À 10h57
Elles sont quasi-désertes
À 10h57
Elles s’éloignent de la nuit troublée
À 10h57
Elles s’éloignent des tirs nourris dans la nuit troublée
À 10h57
Elles tombent aux mains des opposants
À 10h57
Elles sont criblées de balles
À 10h57
Elles portent les stigmates de la violence
À 10h57
Elles portent les stigmates des combats
À 10h57
Elles vivent entre les opposants et les mercenaires à la solde du tyran

À 10h50
Ils suspendent les vols en raison de l'aggravation de la situation

À 10h30
Il exhorte à son pays
À 10h30
Il fait face à un risque de crise humanitaire majeur
À 10h30
Il fait face à un risque de crise humanitaire catastrophique
À 10h30
Il fait face à la catastrophe
À 10h30
Il exhorte

À 10h00
Il souhaite que le tyran vive ses derniers moments de chef d'état
À 10h00
Il dit que ce qu'il a fait est naturellement inacceptable
À 10h00
Il dit ce qu'il a décidé de faire
À 10h00
Il tire à l'arme lourde sur sa population
À 10h00
Il fait ce qui est naturellement inacceptable
À 10h00
Il dit ce qui est naturellement inacceptable
À 10h00
Il dit naturellement

EN DIRECT
Elle est tombée aux mains des opposants
EN DIRECT
Il juge scandaleux la répression armée
EN DIRECT
Nous jugeons scandaleux le bain de sang en cours
EN DIRECT
Ils évacuent les ressortissants
EN DIRECT
Elles accélèrent l’évacuation
EN DIRECT
Il fait état de plus de 600 morts
EN DIRECT
Elle fait état de 2 000 morts
EN DIRECT
Nous n’avons pas les mêmes sources
EN DIRECT
Il dit naturellement






--- 23h33 ---


Il appelle ses partisans à prendre les armes contre les manifestants.

Ils adoptent leurs premières mesures pour mettre un terme au bain de sang.
Ils adoptent leurs premières mesures pour mettre un terme aux violences.

Il compte le nombre de morts.
Il compte le nombre de morts par milliers.

Ils évoquent le nombre de morts.
Ils évoquent entre 300 et 1000 morts.

Il entend les critique de l'étranger.
Il est conscient d’être attaqué de toutes parts par une opposition armée.

Nous allons nous battre.
Nous allons vaincre.
Nous allons ouvrir les dépôts d'armes.
Nous allons armer le peuple.

---

Elle contrôle plusieurs villes.

Elles prennent la parole pour la première fois en public depuis le début de la révolte.
Elles prennent la parole devant une foule de plusieurs centaines de partisans.

Elle prend la parole dans le centre de la capitale.
Elle menace.

Elles sont aimées par le peuple.
Elles affirment.

Elle demande à ses partisans de se préparer à défendre le pays.
Elle agite le drapeau vert.

Nous nous multiplions.
Nous infléchissons la politique de répression.
Nous nous réunissons.
Nous proposons des sanctions.

---

Elles brandissent les portraits du tyran.
Ils scandent dieu et toi et le pays et c'est tout.

Il propose la mise en place d'une zone d'exclusion aérienne.
Elle propose d’empêcher les avions militaires de voler.

Ils réclament la suspension du pays.
Elles réclament une enquête indépendante sur les violences.

Il rédige un projet de résolution.
Elle avertit que les violences en cours sont considérées.

Elles redoutent les crimes contre l'humanité.
Ils décrètent un embargo sur les armes.

---

Ils décrètent des gels d'avoirs.
Ils décrètent des interdictions de visas.
Ils se dirigent vers des sanctions multilatérales.
Ils se dirigent vers des sanctions unilatérales.
Ils cherchent des preuves d'exactions commises contre le peuple.
Ils prennent des mesures décisives.

Elles cèdent.
Elles versent le sang des innocents.
Elles sont punies.
Elles représentent une perte de temps.
Elles signifient une perte de vies humaines.
Elles semblent de plus en plus isolées.

---

Il est lâché par ses pairs.
Il est lâché par ses proches.
Il est lâché par les diplomates.

Elle est aux mains de l'opposition armée.
Elle met en place une nouvelle administration.

Elles sont déployées autour des mosquées.
Elles empêchent les protestations.
Elles tirent sur les manifestants.

Ils sont tués par les partisans du régime.
Ils tirent sur tous ceux qui se trouvent dans la rue.

Elles ouvrent le feu sur les manifestants.
Elles ouvrent le feu sur tous les manifestants.
Elles ouvrent le feu sans distinction.

---

Ils meurent dans les rues.
Ils manifestent contre le régime.
Ils entendent des tirs dans l'ouest de la ville.

Elle cite des sources médicales.
Elle dément qu’il y ait des morts dans la capitale.
Elle devient le symbole de l'insurrection.

Ils suspendent le fonctionnement de leur ambassade.
Ils évacuent les ressortissants étrangers.
Ils brandissent les drapeaux de la monarchie.

Elle manifeste.
Elle crie pays libre tyran dehors.
Elle est désertée par les loyalistes.

---

Ils se retrouvent sur une base aérienne.

Nous faisons de nombreux morts.

Elles font plus de 35 morts.

Nous faisons 50 morts.

Ils s’adressent aux habitants de la ville.

Nous accusons les terroristes d'orchestrer l'insurrection.

Elles accusent les terroristes de donner des pilules hallucinogènes aux opposants.

Nous nous exprimons dans la nuit.

Ils restent coûte que coûte.

Nous ne permettons pas à une poignée de terroristes de contrôler une partie du pays.

Elles s'organisent dans les villes tombées aux mains des protestataires.

Nous sommes formés pour rétablir l'ordre.



--- 12h11 ---

Elle monte d'un cran dans le mouvement de contestation.
Elle accuse le gouvernement de manquer de sérieux dans les réformes.
Elle met en garde le gouvernement.
Elle souligne les circonstances politiques actuelles.
Elle reproche une mauvaise évaluation.

Il doit comprendre que les réformes sont la seule voie pour sa survie.
Il doit comprendre que les réformes tardent.
Il doit comprendre que les demandes de réformes augmentent.

---

Elles sont similaires à celles formulées par les partis de gauche.
Elles sont similaires à celles formulées par les rassemblements tribaux.
Elles sont similaires à celles formulées par les universitaires.
Elles sont similaires à celles formulées par les retraités militaires.

Ils veulent des réformes constitutionnelles.
Ils veulent que les hommes politiques corrompus soient jugés.
Ils s'expriment ensemble lors de manifestations.

---

Ils sont 10 000 à manifester.
Ils sont 6 000 à manifester.
Ils appellent à l'élection d’un nouveau premier ministre.

Il est désigné par le roi.

---

Elles souhaitent le retour à la constitution votée il y 60 ans.
Elles haussent le ton face au manque de sérieux du gouvernement.
Elles exigent l’application d'un programme de réformes.

Elle étudie les mesures à prendre.

---

Nous nous réunissons.
Nous donnons un délai d'un mois au gouvernement pour réaliser les réformes.
Nous poursuivons la contestation.
Nous poursuivons les manifestations.
Nous n'avons plus confiance dans les promesses du gouvernement.
Nous cherchons à gagner du temps.
Nous cherchons à calmer le jeu.
Nous ne faisons rien.
Nous estimons que la lenteur des réformes est motivée par l’inquiétude.
Nous estimons que l’inquiétude est réelle.
Nous craignons une guerre civile si les réformes constitutionnelles sont appliquées.
Nous représentons un élément d'unification dans le pays.
Nous permettons à tous de vivre ici ensemble et en harmonie.
Nous représentons la moitié de la population.
Nous changeons le mode de gouvernement.
Nous provoquons des violences entre les communautés.
Nous sommes tendus.
Nous parlons sous couvert d’anonymat.
Nous sommes rejetés par l'opposition.
Nous persistons dans le statu quo.
Nous défendons l'intérêt de tous les citoyens quelle que soit leur origine.
Nous campons sur la place de la mairie.
Nous entamons une nouvelle mobilisation.
Nous vous empêchons d'utiliser des tentes.
Nous dormons à même le sol.
Nous dormons dans le froid.
Nous sommes déterminés à poursuivre notre mouvement.
Nous exigeons la réalisation des réformes demandées.
Nous protestons contre l'augmentation du coût de la vie.
Nous prenons une nouvelle dimension.
Nous réclamons des réformes politiques.
Nous réclamons la chute du gouvernement.
Nous limogeons le premier ministre.
Nous calmons la rue.
Nous nous engageons à mener des réformes.






--- 20h04 ---


À 20h04
Il continue de résister à l'insurrection.

À 20h03
Il affirme que le pays est calme.

À 20h02
Il assure qu'un petit groupe d'opposants au régime est encerclé.

À 20h01
Il assure qu’il est en train de régler ça.

À 19h50
Il accuse les terroristes de faire des victimes.

À 19h44
Il affirme que le pays est calme.

À 19h43
Il assure qu’il n'y a pas de troubles dans le pays.

À 19h42
Il s'adresse par téléphone à la chaîne de télévision.

À 19h38
Elles annoncent le gel des avoirs du tyran.

À 19h19
Elles sont aux mains du peuple.

À 19h18
Elles préparent une marche pour libérer la capitale.

À 19h12
Elles sont aux mains des opposants.

À 19h01
Il fait le bilan.

À 19h00
Il annonce 256 morts.

À 18h59
Il annonce 2 000 blessés.

À 18h58
Il fait état de violences dans la ville.

À 18h57
Il se fonde sur des indications de médecins envoyés sur place.

À 17h20
Nous comptons sur l'armée pour libérer la capitale.

À 17h19
Nous libérons le reste du pays.

À 17h18
Nous sommes le peuple.

À 17h17
Nous annonçons la création d'un conseil de transition.

À 17h16
Nous consultons les conseils de chaque ville libérée.

À 17h15
Nous refusons de diviser le pays entre nord, sud, ouest, et est.

À 17h14
Nous refusons de diviser le pays sur des bases tribales.

À 16h53
Elles annoncent qu’elles sont prêtes à fournir toute forme d'aide aux opposants.

À 16h52
Elles annoncent qu’elles ferment leur ambassade.

À 16h51
Elles réclament le départ du tyran.

À 16h50
Elles veulent voir la fin du régime sans davantage de bain de sang.

À 16h48
Elles veulent que le tyran rappelle ses mercenaires.

À 16h24
Elles accompagnent le tyran.

À 16h23
Elles arrivent à bord d'un avion.

À 16h22
Elles sont ramenées chez elles.

À 16h21
Elles sont évacuées.

À 16h19
Elles sont choquées par les violences.

À 15h56
Il annonce un gouvernement de transition.

À 15h55
Il représente les villes libérées.

À 15h54
Il représente les villes aux mains de l'insurrection.

À 15h53
Il consulte pour la composition du conseil de transition.

À 15h00
Nous n'avons pas d'argent à l'étranger.

À 14h59
Nous sommes une famille très modeste.

À 14h57
Nous disons que le calme règne dans le pays.

À 14h56
Nous disons que les militaires n'ont attaqué aucun civil.

À 14h55
Nous rejetons toute idée de départ du tyran.

À 14h54
Nous vivons ici.

À 14h53
Nous mourons ici.

À 14h40
Il triomphe sur Internet.

À 14h39
Il incorpore un discours enflammé.

À 14h38
Il est visionné plus de 400 000 fois.

À 14h37
Il mixe des paroles de vengeance.

À 14h35
Il accompagne le guide de la révolution.

À 14h34
Il accompagne une danseuse dévêtue.

À 13h55
Il est inévitable qu’il parte.

À 13h54
Il atteint un point de non-retour.

À 13h53
Il donne l'ordre de tuer ses propres sœurs.

À 13h52
Il donne l'ordre de tuer ses propres frères.

À 13h51
Il paye des mercenaires.

À 13h40
Elles travaillent dans le pétrole.

À 13h39
Elles travaillent dans le bâtiment.

À 13h38
Elles sont évacuées.

À 13h37
Elles sont 18 000.

À 13h07
Elles se poursuivent dans d'autre pays.

À 13h06
Elles opposent jeunes et policiers.

À 13h05
Elles font trois morts.

À 13h04
Elles font deux morts.

À 13h03
Elles sont tuées par la police.

À 13h02
Elles dispersent une manifestation de chômeurs.

À 13h00
Elles arrivent à la frontière.

À 13h00
Elles dorment dehors sur leurs valises.

À 12h59
Elles dorment dehors malgré le froid.

À 12h58
Elles demandent où est le gouvernement.

À 12h57
Elles demandent où est l'armée.

À 12h56
Elles crient.

À 12h55
Elles disent qu’il pleut.

À 12h54
Elles sont assises sous la pluie.

À 12h53
Elles disent que rien ne bouge.

À 12h52
Elles crient.

À 12h51
Elles disent que des bateaux vont venir.

À 12h50
Elles disent que des avions vont venir.

À 12h49
Elles ne savent pas si c'est vrai.

À 12h48
Elles manifestent contre le régime du tyran.

À 12h47
Elles sont évacuées.

À 12h46
Elles arrivent.

À 12h45
Elles accostent.

À 12h44
Elles sont 12 000.

À 12h43
Elles fuient les violences.

À 12h15
Il lève l'immunité diplomatique.

À 12h14
Il s'enfonce dans la guerre civile.

À 12h13
Il décrit l’atrocité des scènes.

À 12h12
Il dit comment les manifestants sont tués.

À 12h11
Il fait la guerre à son propre peuple.

À 12h10
Il doit partir.

À 12h05
Il débarque.

À 12h04
Il est parvenu à rentrer.

À 12h03
Il dit que c'est une sorte de miracle.

À 12h01
Elles appellent au départ du despote.

À 12h00
Elles affirme qu’il est grand temps qu'il parte.

À 11h59
Elles affirment qu’il a perdu toute légitimité.

À 11h25
Elles envoient des sms pendant la nuit.

À 11h24
Elles vont à la banque.

À 11h23
Elles reçoivent une important somme d’argent.

À 11h22
Elles apportent un livret de famille.

À 11h21
Elles regardent les files d’attente se former devant les banques.

À 11h05
Elles sont les seules à circuler dans la ville.

À 11h04
Elles sont les miliciennes de la ville.

À 11h03
Elles sont les habitantes de la ville.

À 11h02
Elles s'aventurent dans les rues.

À 11h01
Elles vont acheter du pain.

À 11h00
Elles vont acheter de l'essence.

À 10h59
Elles sont dans des chars.

À 10h58
Elles contrôlent les routes d'accès à la capitale.

À 10h57
Elles fuient le pays.

À 10h56
Elles sont 100 000.

À 10h20
Elles préviennent que la répression aura des conséquences.

À 10h19
Elles n'appellent pas clairement au départ du tyran.

À 10h18
Elles expliquent leur prudence.

À 10h17
Elles militent pour la retenue.

À 10h15
Elles craignent un afflux de réfugiés.

À 10h14
Elles fuient le pays.

À 10h13
Elles sont 10 000.

À 10h12
Elles vivent une crise humanitaire sans précédent.

À 10h13
Elles appellent à l'aide.

EN DIRECT
Nous continuons de résister à l'insurrection.

EN DIRECT
Nous préparons un gouvernement de transition.

EN DIRECT
Nous contrôlons l'est du pays.

EN DIRECT
Nous adoptons une série de sanctions sévères.






--- 22h46 ---


Ils s'affrontent autour d'une affaire de livraison d'armes.
Ils sont enlevés par de jeunes partisans.
Ils sont relâchés.
Ils essuient des tirs provenant des forces du président.
Ils se rendent à l'aéroport.
Ils vérifient une information.
Ils font état d’une livraison d'hélicoptères.
Ils sont dans l'incapacité de mener à bien leur mission.
Il demandent une réunion urgente du conseil.
Ils se réunissent.
Ils sont inquiets de l'escalade de la violence.
Ils démentent toute violation de l'embargo sur les armes.
Ils dénoncent une campagne destructrice à leur encontre.
Ils fustigent un complot doublé d’un mensonge pour justifier une attaque.
Ils accusent.
Ils réclament le départ des ennemis.
Ils se font les complices des rebelles.
Ils sont des éléments infiltrés.
Ils sont armés.
Ils s’affrontent.
Ils sont meurtriers.
Ils montent.
Il pèsent.
Ils sont constellés de barrages.
Ils sont jeunes patriotes.
Ils sont partisans.
Ils sont ardents.
Ils sont armés de machettes.
Ils sont armés de gourdins.
Ils appellent les jeunes à s'organiser en comités.
Ils sont reconduits à la frontière.
Ils deviennent inquiétants.
Ils se réfugient.
Ils sont 3 000.
Ils se réfugient dans une promiscuité indescriptible.
Ils restent chez eux.
Ils sont de plus en plus pénibles.
Ils restent avec leur famille.
Ils voient Des insurgés en armes.
Ils voient Des insurgés munis de gris-gris.
Ils sont invisibles.
Il s’en prennent à tous les symboles du régime.
Il sont endommagés pendant les combats.
Ils sont coupés.
Ils émettent à nouveau.
Ils prennent du retard.
Ils annoncent des solutions contraignantes.
Ils se réunissent.

coupures d'eau

coupures d'électricité
problème de nourriture

alors que le calme est revenu

au cœur de la zone des combats


Il est reconnu chef de l'état par la communauté internationale.

mais avec une image de très mauvaise qualité






--- 16h55 ---


Ils manifestent devant le siège social.
Ils manifestent pour des augmentations salariales.

Elle propose une hausse de 50 euros par mois.
Elle concerne 80% des employés.
Elle indique.
Elle a une source.
Elle est syndicale.

Ils se réunissent à la mi-journée.
Ils dénoncent le gel des salaires.

Elle annonce.
Elle constate.
Elle revisite.

Ils réclament une augmentation.
Ils réclament une augmentation générale.
Ils veulent 4%.

Elle est reçue en début d'après-midi.

Ils proposent 50 euros.
Ils augmentent.
Ils sont 20% des effectifs.
Ils sont mal payés.
Ils sont 80% des salariés.

Elle va de 1% à 2%.

Il est maintenu.
Il est là pour les autres.

Elle est annoncée dans la matinée.
Elle est étendue à l'issue de la rencontre avec la direction.
Il mobilise.
Il évalue le nombre de manifestants.

Ils sont 600.
Ils sont venues en car.
Ils organisent des opérations de débrayage.
Ils acceptent trois gels des salaires en cinq ans.
Ils veulent des augmentations cohérentes avec le coût de la vie.

Il enregistre de bons résultats.
Il réalise un trimestre profitable.

Ils fusionnent.
Ils sont rassemblés devant le siège social.

Il annonce.
Il décide.
Il offre 50 euros.
Il présente.
Il avance.
Il précise.
Il offre 50 euros par mois.
Il est accueillie par les sifflets des salariés.
Il dénonce.
Il est effectif.
Il annonce.
Il est concerné.

Ils sont 78 000.
Ils gagnent environ 5 000 euros par mois.