samedi 21 juillet 2012










AVOIR LIEU. Un livre [écrit à partir des matériaux 4 à 11, ci-dessous] a paru en novembre 2010 aux éditions Dernier Télégramme.


AVOIR LIEU 2011, I. Une série de textes écrits chacun à partir d’une dépêche afp de l’année 2011. Chaque texte est associé à l’heure de parution de la dépêche afp, sans précision quant au jour. [Certains de ces textes sont publiés par Libr-critique : ici, d'autres par La vie Manifeste : ici]


- AVOIR LIEU 2011, II. Un ensemble qui s’écrit à partir de notes prises au jour le jour.































































...

mercredi 27 avril 2011

2011, II : 4 - [matériaux, chantier]




on ne peut désigner ces grognements comme étant de la parole on ne peut désigner ce qu’ils échangent comme étant un dialogue et pourtant l’un parle et l’autre grogne ensemble ils démontent pièce à pièce la machine qui les salope celui qui parle dit quand toutes les pièces seront au sol nous serons libres de les réagencer à notre guise celui qui grogne grogne ils rapportent des pièces chaque jour des nouvelles pièces pour une nouvelle machine ou plusieurs machines pas mêmes nouvelles entre paroles et grognements la question du nouveau les fait rire parfois mais ils ne sont pas encore assez libres pour remonter leurs machines autrement qu’à l’identique ils ne veulent pas remonter leurs machines à l’identique ils cherchent d’autres corps à moins qu’il ne s’agisse d’esprits à moins qu’il ne s’agisse d’âmes à moins qu’ils ne cherchent quelques armes pour désaloper ce qui les salope celui qui parle dit je cherche d’autres corps imaginant avec eux démonter nos machines et voir ensuite ensemble quoi remonter pas à l’identique celui qui grogne grogne ils ont dix ans ils ont deux mois il ont quarante ans ce ne sont pas exactement les mêmes personnages selon l’âge qu’ils ont ils n’ont pas les mêmes ambitions ni les mêmes ambitions ni les mêmes terreurs selon l’âge qu’ils ont ils ont les mêmes ambitions et les mêmes terreurs simplement pas le même âge pour les vivre nous appendrons à les connaître nous

entre paroles et grognements la question du nouveau les fait rire parfois






2011, II : 3 - [matériaux, chantier]




Il passe la journée devant l’écran
Il passe la journée derrière la fenêtre
Il passe la journée dans les connexions
Il passe la journée devant l’information
Il passe la journée derrière les émissions
Il passe la journée dans la réception

Il passe d’un écran à un écran
Il passe dans les câbles du réseau
Il passe à travers la fenêtre

Il regarde
Il est dedans
Il fait signe
Il est dehors

Il est un corps dans le sommeil
Il se repose
Il dort

Il dort le matin
Il dort la nuit
Il dort l’après-midi

Il dort quand il en a besoin, quand il peut, quand il n’en peut plus

Il sort de chez lui par les câbles
Il sort de chez lui par la fenêtre
Il sort de chez lui par la porte

Il regarde
Il fait signe
Il sort

Il entend la fatigue de chacun

Il vit dans l’économie du monde sans arrêt

Il dort et dans le sommeil son corps est sans arrêt
Il dort et dans le sommeil aucun corps n’est à l’arrêt

Il rêve du mot travail
Il rêve du mot aliénation
Il se réveille d’un cauchemar dans une aliénation sans travail

Il se lève
Il tremble
Il s’habille
Il ouvre la porte
Il descend les escaliers
Il marche dans les rues

Il regarde autour de lui
Il essaie de penser le rapport ‘présence des corps / présence des images’
Il essaie d'oublier le nombre d’heures qu’il passe dans les câbles
Il met en rapport les mot 'liens' et l'image 'câbles'

Il pense aux artères de la ville
Il pense aux artères des corps

Il pense au corps social
Il pense au corps humain

Il quitte un boulevard
Il emprunte une impasse
Il rejoint une ruelle étroite

Il essaie de penser le rapport ‘déplacement de la présence / retournement de l’information’

Il regarde les panneaux publicitaires
Il regarde les panneaux d’interdiction
Il regarde les panneaux d’invitation
Il regarde les panneaux d’obligation

Il essaie de penser le rapport ‘règne de la distance / approche et corps à corps’

Il est sorti sans son téléphone
Il a laissé les prothèses chez lui

Il y en a d’autres dehors







dimanche 24 avril 2011

2011, II : 2 - [matériaux, chantier]




bloc de masse morte poids de ciment dans le ventre il esquisse un mouvement
soleil dans le dos regard fixe droit devant de l’autre côté du fleuve
bloc de masse morte poids de silence il force la jointure des lèvres il grimace un sourire

vas-y fais-moi rire / vas-y laisse venir / vas-y allez souris / vas-y allez vas-y / fais un effort allez vas-y / vas-tu faire un effort enfin / allez vas-y / fais un effort allez / vas-tu finir enfin par / non

l’abandon ni l’obéissance ne se négocie en rajoute une couche grimace il maquille ses lèvres ses joues en rajoute que le corps social tout entier soit affecté de dépression ne l’aide en rien à déserter l’époque seul véritable abandon l’époque ne se déserte pas grimace jamais ne s’est senti autant de son époque depuis les bas fonds de la dépression jusque dans les cercles auxquels il donne voix connaît l’époque par là même où connaît sa morgue l’époque par la même où la parole quitte les cercles et se cogne au réel c’est-à-dire expérience du désert contre la morgue opération quotidienne quand le courage manque s’assomme d’alcool ça réveille pas tous les jours possible de fréquenter le pire ni de chacun ni de soi, or, l’abandon

laisse
laisse vivre
laisse
laisse passer
viens

à sa gauche à l’arrière de la voiture elle tend la main droite lui touche la cuisse le caresse le branle tandis que l’homme devant conduit fixent des yeux tous les 3 la route son tapis de fuite ils y vont le caresse va jouir le branle jouit aiment ça tous les 3 fixent des yeux la route il tient le volant sans serrer trop fort

il s’arrête devant une librairie fermée
il s’arrête devant un cinéma ouvert
il s’arrête devant une boîte aux lettres
il s’arrête devant un commissariat
il s’arrête devant une ancienne église transformée en lieu de sacre pour l’art exposé

il regarde les œuvres accrochées au mur
il regarde une jeune femme accompagnée de son père
il regarde une patinoire
il regarde une cathédrale
il regarde des corps qui tournent en rond sur la glace
il regarde des enfants glissant sur des toboggans
il regarde un tramway

laisse passer
viens
marchons encore un peu
ne rentrons pas déjà
viens
prenons l’air encore un peu
reste avec nous encore un peu
viens nous rejoindre
nous sommes là
n’aie pas peur imbécile nous n’avons pas plus de but à atteindre que tu n’en as
nous sommes là
viens
viens prendre l’air un peu avec nous
viens donc un peu respirer avec nous
viens sentir avec nous l’air du dehors
viens sentir avec nous la fraîcheur du dehors







2011, II : 1 - [matériaux, chantier]




Nous marchons tous les quatre dans les nouvelles rues de la ville. Dans certaines rues de ce que devient cette ville. Dans sa nouvelle architecture. Nous marchons là où se tenait l’extérieur de la ville. Là où était tenu à l’extérieur de la ville ce qui la constituait et la regardait. Nous marchons là où la ville était une usine. Nous marchons là où la ville était un port. Nous marchons là où la ville avait un cœur extérieur à elle-même. Nous marchons là où la ville poursuit l’effacement de ce qu’était son cœur. Effacement de l’usine. Effacement du port. Effacement de ce que fut ce cœur, extérieur à la ville centrale et à ce qui s’y est toujours tramé. Son pouvoir. Nous marchons et gardons vivant le cœur extérieur. Nous marchons dans l’effacement. Nous inscrivons la persistance. Nous quittons la ville. Nous rejoignons les campagnes. Nous marchons dans l’effacement des lieux. Nous sommes là, bien réels. Nous marchons dans la présence bien réelle de ces lieux. Nous maintenons en vie les cœurs extérieurs. L’usine. Le port. Les campagnes. Nous marchons dans l’architecture nouvelle. Nous marchons dans ces lieux où les rois et les princes n’ont jamais su régner. Nous marchons dans ces lieux où les rois et les princes n’ont jamais été en pouvoir, quelque fut leur pouvoir, malgré tout leur pouvoir, de rendre aimable en rien le règne. Nous marchons dans les immensités et dans les marges. Nous maintenons en vie quelques possibilités pour être. Pas moins. Nous fréquentons les territoires extérieurs. Nous marchons : avec les immensités. Nous marchons : avec celles et ceux qui les peuplent. Nous sommes celles et ceux qui les peuplent. Nos cœurs sont multiples. Nous sommes. Un peuple multiple.

Nous traçons des frontières mouvantes. Par nos marches quotidiennes. Nous traçons des frontières mouvantes qui rendent instables les territoires définis par la seule volonté de règne.

Nous marchons dans l’immensité des territoires extérieurs à la ville. Nous marchons dans l’immensité des territoires extérieurs à la domination. Nous marchons dans la puissance des territoires extérieurs. Nous marchons : à la frontière. Nous traçons les frontières. Nous traçons des frontières mouvantes, par nos marches quotidiennes. Nous traçons des frontières mouvantes qui rendent instables les territoires définis par leur seule volonté de règne. Nous marchons : au cœur de la ville. Nous marchons : là où la puissance est extérieure. Nous éprouvons les intensités d’une certaine puissance, incertaine, mouvante, instable, vivante. Nous marchons. Nous sommes instables et sans volonté de règne.






En marge de l’ordre et des volontés
En marge de l’ordre et dans la durée

Nous sommes
à l’extérieur.

Nous sommes lignes ouvertes
à l’extérieur

Nous sommes lignes en marche
à l’extérieur

Nous sommes en marche
et dans la durée

Nous maintenons
en vie
quelques possibilités
pour être






Considérations dans les rues de cette ville en son hiver.
Considérations depuis ces lieux en leur état.






Quant à ce qu’il en est de l’amour. Et de son inscription dans nos corps. Nous marchons. En marge. Nos cœurs sont multiples






Bâtiments anciens. Bâtiments nouveaux. Activités d’hier. Activités d’aujourd’hui. Activités pour le futur. Nous marchons. Histoires de nos corps traversés. Liens qui perdurent et qui deviennent. Autres. Mouvement de l’histoire en cours. Cœurs multiples. Quant à nos corps. Histoire en cours.






Passerelle
qui traverse le fleuve.
Passerelle
qui rejoint la ville centrale
Derrière nous :
Palais de la justice.
Masse noire.
Antichambre de la punition
Le monde est bien gardé






un autre mot serait à trouver à la place du mot

amour

un autre mot à la place du mot

il cherche

une autre place

à la place du mot

une autre place que celle-ci

où nous avons jusqu’à ce jour

toujours

tous

vécu

toute

la place

est à donner

au vivant

c’est tout

elle sourit

tout

ce qui vient

à la place

de

n’efface

rien

ne remplace

rien

de la puissance

de

ce qu’il voulait

remplacer

nous marchons

en marge de l’ordre et des volontés

tout ce qui vient

à la place

de

ne remplace pas

ne remplacera

jamais

la question n’est pas celle de

la place

nos corps

nos cœurs

ne demandent pas une place

n’en demandent pas

une seule

nos cœurs

nos corps

ne demandent pas

ils marchent






La puissance se réalise par là où rien ne se remplace.
La puissance se réalise par là où ce que nous vivons ne remplace pas.
La puissance se réalise par là où ce que nous vivons ne remplace rien.

ils sourient

elle a froid


Nous sommes là toues les quatre
Nous reprenons la marche

la joie n’est pas toujours flamboyante ; elle peut être vivante, par-dessous.

par-dessus tout : ne donne pas

par-dessous, aux marges, à la frontière : peut donner

Il y a ces nouveaux bâtiments aux matières froides et certains dans lesquels nous aspirons à vivre. Le froid de la matière : notion des plus relatives. Nos corps savent certaines choses.


Nous traversons la passerelle. Nous rejoignons l’appartement. Une boisson chaude. Quelques au revoir. Un coup de téléphone en soirée. Quelques mots encore. Il n’y a pas de premier jour qui tienne, et c'est très bien. Il y a ce jour encore trop grave. Pas seulement. Pas seulement grave. Pense-t-il.

Ici l’aiguë de quelque note se met en lien avec, le grave. Jasmine
Ici quelques légères depuis l’aiguë entrent en vibration, avec. Gaël
Elles sont toutes là, vibrantes, nous le sentons. Marien
Elles sont là et nous faisons vibrer l’expérience avec elles, nous le sentons. Hélène

Aujourd’hui, nous sommes quatre.

Vite allez vite quittons cet hiver,











vendredi 15 avril 2011

2011, I : 91-100




--- 23h10 ---


Nous exigeons l'égalité.

Nous exigeons l’égalité maintenant.

Nous exigeons l'égalité dans les têtes.

Nous exigeons l’égalité dans les faits.

Nous exigeons que nos droits fondamentaux deviennent réalité.



Nous manifestons.

Nous rappelons.

Nous revendiquons.

Nous signons.

Nous transmettons.

Nous bravons la loi.

Nous engageons.

Nous restons.

Nous maintenons.

Nous positionnons.

Nous persistons.

Nous provoquons.

Nous initions.

Nous réalisons.



Nous exigeons parmi des milliers d'autres.

Nous exigeons parmi les moins visibles.

Nous exigeons contre l’insidieux.

Nous exigeons contre l’injustifié.

Nous exigeons l'égalité maintenant.



Nous exigeons des mesures pour garantir l'égalité dans l'emploi.

Nous exigeons des mesures pour garantir la fin des violences sexistes.

Nous exigeons des mesures pour garantir la possibilité d'avorter dans de bonnes conditions.

Nous exigeons des mesures pour garantir l'accès effectif à une contraception libre et gratuite.



Nous exigeons maintenant.






--- 20h18 ---


Elle se rend pour la première fois dans le nord-est du pays.

Il se rend en visite pour la première fois près de la centrale.

Elle reste grave.

Il découvre la source probable.

Elle est en face de la centrale.

Il est anormalement élevé.

Elle est détectée.

Il laisse échapper un liquide.

Elle coule directement dans la mer.

Il annonce.

Elle exploite l'installation.

Il arrive en hélicoptère.

Elle est à 20 km de la centrale.

Il sert de base pour la lutte contre l'accident.

Elle s'adresse aux techniciens.

Il participe aux travaux.

Je veux vous voir combattre.

Je veux sentir votre conviction.
Je veux vous voir combattre et sentir la conviction que vous ne pouvez pas perdre cette bataille.

Il détermine le sort du pays.

Elle s'adresse aux militaires.

Il entame sa tournée du jour dans un port de pêche.

Elle est morte.

Il est porté disparu.

Elle est quasiment rayée de la carte.

Il reste debout.

Elle survole des zones sinistrées.

Il annule une visite sur place à cause du mauvais temps.

Elle rencontre des pompiers volontaires.

Il rencontre des sinistrés.

Elle survole les zones ravagées.

Il promet d'aider jusqu'au bout.

Elle fait une étape dans une école maternelle.

Il accueille des rescapés.

Elle fait part de son angoisse pour l'avenir.

J'espère que le gouvernement sera fort pour reconstruire notre ville.

J'espère que le gouvernement sera fort pour reconstruire nos emplois.

J'espère que le gouvernement ne nous oubliera pas.

Il attend un soutien à moyen terme.

Elle attend un soutien à long terme.

Il envisage de soutenir l'industrie touchée de plein fouet.

Elle envisage de soutenir les éleveurs de coquilles Saint-Jacques.

Il envisage de soutenir les fermes ostréicoles.

Elle réquisitionne.

Il sert de base arrière aux opérations.

Elle rencontre des employés.

Il lutte pour refroidir les réacteurs.

Elle lutte pour empêcher une nouvelle catastrophe.

Nous vous remercions pour votre travail formidable.

Nous devons à tout prix contenir la propagation.

Nous devons à tout prix tenir bon jusqu'à ce que nous puissions montrer que notre pays a surmonté la catastrophe.

Il déclare.

Elle annonce.

Il est situé à 40 km de la centrale.

Elle diminue.

Il est inférieur aux limites fixées pour la sécurité.

Elle signale un taux de radiation.

Il justifie une évacuation.

Elle exclut d'élargir le périmètre.

Il prévient.

Elle reste grave.

Il annonce.

Elle va coopérer dans l'élaboration de normes internationales.

Il inonde la centrale.

Elle entraîne une panne du système de refroidissement.

Il injecte de l'eau dans les réacteurs.

Elle arrose les piscines.

Il empêche de chauffer.

Elle provoque une nouvelle catastrophe.

Il devient radioactif.

Elle inonde les salles des machines.

Il rend difficile le travail des techniciens.

Elle continue de rechercher des victimes.

Il retrouve 17 corps en mer.

Elle retrouve 40 corps sur le rivage.

Il dérive sur un débris de toit de maison.

Il est secouru par les garde-côtes.

Il est un chien.

Il est la seule bonne nouvelle.






--- 23h59 ---


Il est désormais seul maître à bord.
Il détient désormais la totalité du capital.

Elle s’élève 8 milliards d'euros.
Elle est approuvée par la concurrence.
Elle est autorisée par la concurrence.
Elle est finalisée.

Ils sont très heureux de réaliser leur objectif stratégique.

Ils se concentrent sur la croissance rentable et sur l’innovation.

Elle bénéficie au développement industriel du groupe.
Elle bénéficie aux millions d’abonnés et de consommateurs dans le monde.
Elle entraîne une progression importante du résultat net ajusté.
Elle entraîne un relèvement du dividende pour les actionnaires.

Ils annoncent.
Ils signent.
Ils rachètent.
Ils opèrent.
Ils détiennent.
Ils commentent.
Ils soulignent.
Ils précisent.
Ils valorisent.
Ils participent.

Elle officialise son intérêt pour un rachat de parts minoritaires.
Elle émet le souhait d'une transaction au cours de l'année.
Elle se donne les moyens de satisfaire son ambition.
Elle cède en deux fois l'ensemble de la participation de 20%.

Ils vont prolonger leur coopération commerciale pendant les trois prochaines années.

Il n’ont jamais caché leur souhait de monter à 100% dans le capital de la filiale.

Elle dégage un montant de 5,8 milliards de dollars hors dividendes.
Elle reçoit 1,254 milliard d’euros.
Elle règle un différend de onze ans.
Elle contrôle le troisième opérateur.

Il fait état d'un bénéfice de 2,2 milliards d'euros.
Il fait état d'un chiffre d’affaires de 28,9 milliards d’euros.

Nous sommes en hausse de 6,4%.
Nous affichons notre objectif.
Nous rachetons les intérêts minoritaires des filiales à un prix raisonnable.
Nous assurons qu'un jour nous détiendrons 100% des filiales.
Nous reportons de quelques semaines l'introduction en bourse en raison de la volatilité des marchés après la catastrophe.
Nous annonçons que le processus d'introduction en bourse sera relancé dès lors que la situation des marchés permettra d'offrir les conditions attendues.

Nous sommes très heureux de réaliser notre objectif stratégique.






--- 7h41 ---


Ils applaudissent la capture de l’animal.

Il symbolise des siècles de lutte pour l'indépendance du pays.
Il a besoin de soins.

Ils réussissent à contrôler l'animal.

Il échappe à ses sauveteurs.
Il est fait prisonnier.

Ils nagent aux côtés de l’animal.

il doit être examiné.
Il doit être soigné.

Ils conduisent l’animal dans une cage.

Il pèse plus de 200 kilos.
Il a plus de 100 ans.

Ils en savent très peu sur l’animal.

Tu te révoltes.
Tu utilises une épée magique pour chasser les envahisseurs.
Tu fondes une dynastie à ton nom.
Tu deviens empereur.

Il pèse plus de 200 kilos.
Il subtilise l’épée.
Il garde l’épée jusqu’à ce que le pays en ait à nouveau besoin.
Il a plus de 100 ans.
Il est annonciateur de bonnes nouvelles.
il doit être examiné.
Il doit être soigné.

Ils applaudissent la capture de l’animal.






--- 11h49 ---


Il représente les rebelles.

Nous sommes prêts à engager des réformes.

Il rejette l'idée d'une transition.

Nous sommes prêts à tenter de mettre fin au conflit.

Il prévoit le retrait du pouvoir de son père.

Nous excluons le départ du pouvoir du tyran.

Il exige que le tyran et ses fils quittent le pouvoir.

Nous affirmons que le régime est prêt à négocier des élections.

Il estime que le système politique à appliquer dans le pays n’est pas négociable.

Nous affirmons que le régime est prêt à négocier.

Il précise que le tyran est la soupape de sécurité pour le pays.

Nous pouvons en parler.

Il précise que le tyran est la soupape de sécurité pour l'unité de la population.

Nous pouvons parler de tout.

Ils précisent que le tyran est la soupape de sécurité pour l'unité des tribus.

Nous pouvons organiser des élections.

Il déclare.

Nous pouvons organiser un référendum.

Il interroge.

Nous pouvons parler de tout.

Il négocie.

Nous pensons que le tyran est nécessaire à toute transition vers un modèle démocratique.

Il s’interroge.

Nous pensons que le tyran est nécessaire à toute transition vers un modèle transparent.

Il est prêt à négocier.

Nous refusons le pouvoir puissances étrangères.

Il veut que le peuple décide.

Nous pouvons en parler.

Il fait une apparition en public.

Nous émettons des réserves.

Il salue ses partisans.

Nous sommes clairs sur ce que doit être véritablement la prochaine étape.

Il disparaît de la scène.

Nous sommes clairs sur ce que doit être une véritable trêve.

Il vient à l'hôtel.

Nous sommes clairs sur ce que doit être véritablement la fin des violences.

Il héberge des journalistes.

Nous ne cherchons pas de stratégie de sortie.

Il donne une interview.

Nous l'avons autorisé.

Il quitte discrètement les lieux.

Nous savons tout.

Il est le représentant des rebelles.

Nous poursuivons les raids aériens contre les forces loyalistes.

Il rejette l'idée d'une transition.

Nous détruisons deux pick-up des forces loyalistes.

Il prévoit le retrait du pouvoir de son père.

Nous effectuons une incursion dans le secteur déserté.

Il estime que le tyran et ses fils doivent partir.

Nous ne faisons pas de victimes.

Il estime que le tyran et sa famille doivent quitter le pouvoir.

Nous réussissons à nous échapper.

Il estime que la communauté internationale doit rester unie.

Nous ne laissons apparaître aucun doute.

Il essaie de s'en sortir.

Nous sommes touchés par les frappes aériennes.

Il fait la tournée des capitales.

Nous sommes touchés des tirs venant du sol.

Il fait défection.

Nous sommes bombardée depuis 40 jours.

Il dit qu'il est malade.

Nous sommes la cible d'une révolte populaire.

Il dit qu’il n'a plus de secrets.

Nous nous transformons en guerre civile.

Il poursuit.

Nous faisons rage.

Il poursuit.

Nous pouvons en parler.

Il poursuit.






--- 06h11 ----


Il refuse de reconnaître sa défaite.
Il s’écroule.
Il demande le cessez-le-feu.
Il est assommé.
Il signe un document.
Il renonce au pouvoir.
Il reconnaît la victoire de son rival.
Il avertit qu'il n'en est pas question.
Il reconnaît la victoire de son rival.
Il refuse de signer.
Il fait des dizaines de morts.
Il se tait.
Il écoute l’arrêt des combats.
Il est jeune.
Il écoute les tirs qui retentissent dans un quartier du nord de la ville.
Il reste terré chez lui.
Il reste suspendu à l'annonce de la chute du régime.
Il regarde les extraits d’un film sur les derniers jours d'Adolf Hitler.
Il est retranché dans un bunker au sous-sol de sa résidence.
Il s'obstine.

Je trouve ahurissant que la vie d'un pays se décide sur un coup de poker joué par des capitales étrangères.
Je prie pour que la sagesse habite les uns.
Je prie pour que la sagesse habite les autres.
Je prie pour que l'on discute.
Je prie pour que l'on s'assoit et que l'on discute.
Je ne veux pas m'asseoir.
Je compte sur les forces armées étrangères.
Je déplore.
Je déclare.
Je m’obstine.
Je ne suis pas un kamikaze.
J'aime la vie.
Je ne suis pas martyr.
Je ne cherche pas la mort.
J’explique.
Je participe aux tractations pour la reddition.
J’écoute sonner les cloches.
Je reste sur mes terres.
Je suis contraint à l'exil.
Je négocie les conditions d'une reddition.
J’appelle le tyran à démissionner immédiatement.
Je soutiens fermement l’intervention militaire.

Nous précipitons l'effondrement du régime.
Nous jouons un rôle-clé dans l'épilogue en cours.
Nous nous rendons chez l'ambassadeur.
Nous négocions un cessez-le-feu à la demande du tyran.
Nous avons arrêté les combats.
Nous ne reconnaissons pas notre défaite.
Nous refusons d’abdiquer.
Nous refusons de partir en exil.
Nous plongeons une ville de 5 millions d'habitants dans le chaos.
Nous faisons état de dizaines de morts.
Nous faisons état de centaines de morts.
Nous faisons état de combats à l'arme lourde.
Nous vivons une situation dramatique.
Nous estimons le nombre de personnes qui ont péri dans les massacres.
Nous faisons état de 330 victimes.
Nous faisons état d’un millier de victimes.
Nous révélons l'existence d'un charnier contenant 200 corps.
Nous condamnons les abus.
Nous condamnons les violations des droits de l’humanité.
Nous demandons la protection de la population civile.
Nous condamnons fermement l’intervention militaire.

Il étudie la légalité de l’intervention militaire.

Je soutiens l’intervention militaire.

Nous répondons à une demande.






--- 18h02 ---


Ils étudient dans une galaxie lointaine une explosion cosmique.

Ils étudient dans une galaxie lointaine l’explosion cosmique la plus puissante jamais observée.

Ils étudient dans une galaxie lointaine l’explosion cosmique la plus longue jamais observée.

Elle se produit.
Elle est déflagration.
Elle est radiations.
Elle est intensité fluctuante.
Elle est puissantes émissions de rayons gamma.
Elle est résultante de la destruction d'une étoile massive.
Elle n’épuise pas son carburant nucléaire.
Elle dure.

Ils connaissent dans la galaxie des objets pouvant produire des explosions à répétition.

Ils connaissent dans la galaxie des objets des millions de fois moins puissants que ce qu’ils sont en train d’observer.

Ils affirment n’avoir jamais vu une explosion d'une intensité lumineuse aussi variable.

Ils affirment n’avoir jamais vu une explosion d'une aussi longue durée.

Ils localisent la source de l’explosion dans la constellation du dragon.

Ils localisent la source de l’explosion au centre d'une galaxie située à 3,8 milliards d'années-lumière de la terre.

Ils localisent la source de l’explosions au centre d'une galaxie située 35 948 milliards de milliards de km de la terre.

Ils pensent que cette explosion inhabituelle s'est produite.

Ils pensent qu’une étoile s'est approchée trop près du trou noir se trouvant au cœur de la galaxie.

Ils pensent que la masse du trou est des millions de fois supérieur à celle de notre soleil.

Ils pensent que l’intensité de la force gravitationnelle du trou noir a brisé une étoile.

Ils pensent que les jet de gaz qui s'échappent continuent à s'écouler vers le centre du trou noir.

Elle se produit.
Elle est déflagration.
Elle est radiations.
Elle est intensité fluctuante.
Elle est puissantes émissions de rayons gamma.
Elle est résultante de la destruction d'une étoile massive.
Elle est un phénomène cosmique.






--- 17h15 ---


Ils sont tués par les forces de sécurité.
Ils sont des milliers.
Ils manifestent contre le régime.
Ils affrontent.
Ils saignent.
Ils sont une dizaine de milliers de personnes.
Ils manifestent.
Ils sont à l’épicentre du mouvement de contestation.
Il donnent leur version.
Ils font des bilans.
Ils diffèrent.
Ils sont militants des droits de l’humanité.
Ils sont militants des droits de l’autorité.
Ils sont 13 personnes.
Ils sont tués.
Ils sont morts.
Ils sont des membres des forces de sécurité habillés en civil.
Ils sont des milliers de manifestants.
Ils sortent de trois mosquées.
Ils se rassemblent sur la place.
Ils se rassemblent devant le palais de justice.
Ils tirent avec des grenades lacrymogènes.
Ils tirent avec des balles réelles.
Ils tirent avec des balles caoutchoutées.
Ils dispersent les manifestants.
Ils lancent des pierres.
Ils sont 2 personnes.
Ils sont tués.
Ils sont morts.
Ils sont membres des services de sécurité.
Ils sont ambulanciers.
Ils sont des dizaines de blessés parmi les civils.
Ils sont des dizaines de blessés parmi les policiers.
Ils sont des dizaines de blessés parmi les agents des services de sécurité.
Ils sont des saboteurs.
Ils sont des comploteurs.
Il sont des hommes armés ouvrant le feu sur la foule.
Ils sont des policiers.
Ils sont les forces de sécurité dans la ville.
Ils sont les fidèles.
Ils font la prière du vendredi.
Ils se rassemblent dans le centre de la ville.
Ils sont pris dans une image télévisée.
Ils sont blessés.
Ils s’affrontent.
Ils sont manifestants.
Ils sont membres des forces de sécurité.
Ils dirigent.
Ils défendent.
Ils sont limogés.
Ils s’accrochent.
Ils manifestent.
Ils sont 7 000 personnes.
Ils réclament l'abolition de la loi d'urgence.
Ils réclament la libération des détenus.
Ils affirment.
Ils président.
Ils sont membres du comité de défense pour les droits de l'humanité.
Ils manifestent.
Ils sont à 20 km au nord de la capitale.
Il sont les habitants de la capitale.
Ils vérifient les identités des manifestants.
Ils portent des armes.
Ils affirment.
Ils sont responsables.
Ils organisent les droits de l’humanité.
Ils font état d'un accord avec les autorités.
Ils sont huit manifestants.
Ils sont tués.
Ils sont morts.
Ils ouvrent le feu.
Ils participent à un rassemblement contre le gouvernement.
Ils sont les auteurs des tirs.
Ils sont membres des forces de sécurité.
Ils se tiennent avec leurs armes derrière la police anti-émeutes.
Ils sont protestataires.
Ils sont membres des forces de sécurité.
Ils rejettent la responsabilité.
Ils sont membres de bandes armées.
Ils sont un mouvement de contestation sans précédent.
Ils sont une centaine de personnes.
Ils sont tuées.
Ils sont morts.
Ils répriment les manifestations.
Ils sont des dizaines de personnes.
Ils sont des centaines de personnes.
Ils sont arrêtés.
Ils sont membres des organisations de défense des droits de l'humanité.
Ils organisent.
Ils défendent.
Ils demandent un dialogue avec les autorités.

Il s'agit : d'une crise politique.

Elle ne peut pas être réglée par les armes.
Elle peut être réglée par le dialogue politique.

Le peuple : ne demande pas seulement à manger à sa faim.
Le peuple : demande à participer à la vie politique.






--- 09h57 ---


Ils reprennent la lutte armée.
Ils reprennent la lutte armée contre les forces étrangères.
Ils constatent que les forces étrangères ne retirent pas leurs troupes.
Ils reprennent la lutte armée contre les forces étrangères.
Ils préviennent.
Ils préviennent des conséquences si les forces étrangères ne retirent pas leurs troupes.

Nous intensifions la résistance.
Notre armée reprend ses activités.

Il déclare : devant des milliers de personnes.
Il s'exprime : à l’occasion d'un rassemblement dans le nord-est de la capitale.
Il s'exprime : à l'occasion du huitième anniversaire de la chute du régime.

Ils doivent quitter le pays avant la fin de l'année.
Ils doivent quitter le pays en vertu d'un accord bilatéral.
Ils doivent respecter l’accord.
Ils évoquent une éventuelle prolongation de la mission.
Ils évoquent le pouvoir des autorités du pays.
Ils évoquent la demande d’une prolongation de la mission.
Ils avertissent que le temps est compté.

Nous intensifions la résistance.
Notre armée reprend ses activités.






--- 11h03 ---


Il promet de tout faire pour aider les sinistrés.

Ils ont tout perdu dans la catastrophe.

Nous : ne vous abandonnerons pas.

Elle donne des signes d'inquiétude.

Elles dévastent les installations électriques.

Nous : ne vous abandonnerons pas.

Il dévaste les circuits de refroidissement.

Ils sont au plus bas dans les sondages d'opinion.

Nous : ne vous abandonnerons pas.

Elle va tout faire pour que la pêche côtière puisse reprendre au plus vite.

Elles détruisent les installations portuaires.

Nous : ne vous abandonnerons pas.

Il s'adresse aux pêcheurs à l'aide d'un haut-parleur.

Ils détruisent les embarcations sur toute la côte.

Nous : ne vous abandonnerons pas.

Elle met au chômage des milliers de pêcheurs.

Elles vont travailler de toutes leurs forces.

Nous : ne vous abandonnerons pas.

Il est endommagé par la catastrophe.

Ils réclament la construction d'habitations temporaires pour les milliers de sinistrés.

Nous : ne vous abandonnerons pas.

Elle vit dans un abris.

Elles vivent dans un centre d'accueil.

Nous : ne vous abandonnerons pas.

Il rêve qu’il récupère son domicile.

Ils sont 163 000.

Nous : ne vous abandonnerons pas.

Elle appelle la population à consommer davantage pour soutenir l’économie du pays.

Elles promettent la construction d'un premier lot de 70 000 habitations.

Nous : ne vous abandonnerons pas.

Il se plaint du manque d'intimité.

Ils sont 2 653.

Nous : ne vous abandonnerons pas.

Elle estime que l'heure est venue pour la reconstruction.

Elles sont chargées d'organiser les travaux.

Nous : ne vous abandonnerons pas.

Il est mis en place officiellement le jour anniversaire de la catastrophe.

Ils sont morts.

Nous : ne vous abandonnerons pas.

Elle risque d'aggraver la situation des agriculteurs.

Elles sont portées disparues.

Nous : ne vous abandonnerons pas.

Il risque d'aggraver la situation des pêcheurs.

Ils sont 150 000.

Nous : ne vous abandonnerons pas.

Elle effectue des test sur des poissons.

Elles sont interdites de vente.

Nous : ne vous abandonnerons pas.

Il peut déboucher sur une catastrophe plus grave que celle d’il y a 25 ans.

Ils vivent dans des centres d'accueil.

Nous : ne vous abandonnerons pas.

Elle refroidit avec de l'eau de mer.

Elles refroidissent avec de l'eau douce.

Nous : ne vous abandonnerons pas.

Il permet de stopper le processus de fusion.

Ils sont 28 000.

Nous : ne vous abandonnerons pas.

Elle continue de s'échapper.

Elles sont gravement endommagées.

Nous : ne vous abandonnerons pas.

Il rétablit l'électricité.

Ils sont morts.

Nous : ne vous abandonnerons pas.

Elle révèle un taux anormal de césium.

Elles reconnaissent que la situation reste instable.

Nous : ne vous abandonnerons pas.

Il avance très lentement.

Ils terminent le déversement dans la mer de 11 500 tonnes d'eau faiblement radioactive.

Nous : ne vous abandonnerons pas.

Elle évacue une eau très polluée.

Elles installent une barrière à sédiments.

Nous : ne vous abandonnerons pas.

Il installe un rideau descendant jusqu'au fond de la mer.

Ils installent un rideau maintenu en surface grâce à des flotteurs.

Nous : réduisons la pollution radioactive.







mercredi 2 mars 2011

2011, I : 61-70




--- 14h24 ---


Ils s’accentuent

Elles se rallient

Ils contestent

Elles prennent de l'ampleur

Ils contestent

Elles continuent

Ils campent

Elles réclament

Ils chutent

Elles sont blessées

Ils affrontent

Elles manifestent

Ils prennent partie

Elles ont le pouvoir

Ils sont témoins

Elles manifestent

Ils contestent

Elles sont tuées

Ils sont 27

Elles protestent

Ils se rebellent

Elles se rallient

Ils contestent

Elles sont affaiblies

Ils sont intérieurs

Elles président

Ils attirent

Elles ripostent

Ils critiquent

Elles sont cinglantes

Ils annoncent

Elles constatent

Ils convoquent

Elles chargent

Ils demandent

Elles arrêtent

Ils répriment

Elles manifestent

Ils encouragent

Elles gouvernent

Ils adoptent

Elles réforment

Je suis politique

Nous animons la contestation contre le pouvoir central

Je suis économique

Nous constituons une réponse adéquate

J’appelle à rejoindre le mouvement d’opposition

Nous menons des réformes politiques

Je suis au pouvoir depuis 32 ans

Nous répondons aux aspirations légitimes du peuple

Je revendique la sécession

Nous accusons les ambassadeurs d'attiser la contestation de la rue

Je réclame la chute du tyran

Nous demandons à tous les habitants de rejoindre la révolution

Je campe devant l'université depuis plus d’un mois

Nous libérons le sud et nous libérons le nord

Je parlons la langue du peuple

Nous constituons une réponse adéquate

Je suis massifs

Nous sommes dans la lutte

Je brandis une banderole

Nous portons la langue du peuple

Je manifeste contre le pouvoir

Nous proclamons notre opposition

Je réclame le départ du tyran

Nous proposons une issue à la crise

Je rencontre des représentants de l'opposition parlementaire

Nous réclamons le départ du tyran


Ils organisent la formation d'un gouvernement

Elles appellent à la formation d'un gouvernement d'union nationale


Nous proclamons notre opposition à toute négociation avec le pouvoir







--- 09h07 ---


Nous sommes interrogés
Nous disons notre préférence

Nous pensons que l'adhésion de la durée hebdomadaire du temps de travail à 39 heures répond à des préoccupations pragmatiques
Nous pensons la durée hebdomadaire du temps de travail à 35 heures comme une source de perturbations dans l'organisation
Nous sommes favorables au rétablissement de la durée hebdomadaire du temps de travail à 39 heures
Nous refusons une évolution de la durée légale du temps de travail vers les 39 heures
Nous voulons que la durée légale hebdomadaire du travail passe à 39 heures
Nous souhaitons le maintien des 35 heures
Nous sommes restés aux 39 heures


Nous sommes au-delà de la posture idéologique
Nous signons des accords de réduction du temps de travail
Nous souhaitons la poursuite de l’assouplissement de la loi
Nous accompagnons une flexibilité accrue
Nous sondons le moral de nos chefs
Nous sommes directement touchés par la crise
Nous sommes confiants pour l'emploi

Nous sommes l’assemblée des chambres du commerce
Nous sommes l’assemblée des chambres de l’industrie

Nous sommes un groupe d'audit
Nous sommes un groupe de conseil

Nous nous plaçons parmi les leaders des groupes d'audit
Nous nous plaçons parmi les leaders des groupes de conseil
Nous nous plaçons parmi les leaders des groupes d’expertise conseil
Nous nous plaçons parmi les leaders des groupes de conseil financier
Nous nous plaçons parmi les leaders des groupes opérationnels
Nous nous plaçons parmi les leaders des groupes finance transformation
Nous nous plaçons parmi les leaders des groupes outsourcing
Nous nous plaçons parmi les leaders des groupes conseil juridique
Nous nous plaçons parmi les leaders des groupes fiscaux
Nous nous plaçons parmi les leaders des groupes sociaux

Nous sommes indépendants sur le plan financier
Nous sommes indépendants sur le plan juridique
Nous sommes indépendants sur le plan managérial

Nous faisons l'actualité économique
Nous faisons l'actualité financière
Nous faisons l'actualité boursière

Nous sommes un échantillon de 509 chefs
Nous sommes représentatifs

Nous appliquons la méthode des quotas
Nous sommes 73%
Nous appliquons la méthode des quotas
Nous sommes 22%
Nous appliquons la méthode des quotas
Nous sommes 59%
Nous appliquons la méthode des quotas
Nous sommes 36%

Nous sommes un échantillon
Nous faisons l'actualité
Nous sommes représentatifs
Nous faisons l'actualité
Nous sommes interrogés
Nous faisons l'actualité

Nous sommes au-delà de la posture idéologique
Nous sommes représentatifs
Nous sommes confiants pour l'emploi
Nous faisons l'actualité







--- 07h10 ---


Elle connaît de nouvelles violences
Elle connaît la mort de six femmes
Elle est tuée par balles
Elle est tuée par les forces armées du chef
Elle disperse une manifestation
Elle renforce les craintes de l’Organisation
Elle craint une guerre civile
Elle est née en novembre
Elle oppose deux prétendants au pouvoir
Elle reconnaît l’élection de l’un des deux
Elle menace d'aboutir à une déflagration
Elles est tuée
Elle est la dernière violence
Elle survient dans le nord de la capitale
Elle survient dans l’épicentre du conflit
Elle se tient entre deux prétendants au pouvoir
Elle est en faillite
Elle est morale
Elle est évidente
Elle tue des femmes
Elle manifeste
Elle est à court de ressources
Elle réagit
Elle est interrogée
Elle pense que les sanctions économiques ont un effet
Elle assure que le carburant manque
Elle assure que l'argent manque

Elle assure que les sanctions économiques privent le tyran de sa capacité de payer les forces qui tirent sur les femmes
Elle assure que les sanctions économiques privent le tyran de sa capacité de payer les forces qui tirent sur les manifestants

Elle avertit
Elle dirige les opérations de maintien de la paix
Elle souligne que les femmes sont tuées par des tirs de mitrailleuses lourdes
Elle arrive au niveau du regroupement
Elle rejoint la réunion dans la matinée
Elle rejoint un rond-point
Elle ouvre le feu
Elle est tuée sur le champ
Elle scande le mot dégage
Elle scande le nom du président élu
Elle précise
Elle témoigne
Elle compte les blessés
Elle n’est pas seule
Elle reste sur la chaussée
Elle reste après la dispersion
Elle barre les accès avec des carcasses de voitures
Elle barre les accès avec des pneus brûlés
Elle est ivre de colère
Elle est armée de machettes
Elle barre les accès avec des tables renversées
Elle répète on est fatigués
Elle est dans un théâtre
Elle est dans les affrontements
Elle est d’une autre nature
Elle est dans les combats
Elle effectue des enregistrements
Elle est tuée
Elle pousse 200 000 personnes hors du quartier
Elle répète on est fatigués
Elle appelle à la retenue
Elle fustige les attaques des partisans du tyran
Elle attaque le personnel de l’Organisation
Elle attaque des civils
Elle attaque des soldats
Elle estime que le statu quo n'est pas la solution
Elle se dégrade de l’intérieur
Elle estime qu’aucune issue politique ne se dessine
Elle dénoue la crise
Elle signe la divisions
Elle appelle les prétendants au pouvoir à un arrêt immédiat des affrontements
Elle appelle les prétendants au pouvoir à observer un cessez-le-feu
Elle est au bord de la guerre civile







--- 19h01 ---


Il est situé en banlieue de la capitale
Il est placé sous forte protection policière

Il est à l'entrée de la cour
Il est placé sous forte protection militaire

Il est accusé de malversations financières
Il est dans un camion de la police anti-émeutes

Il est vêtu de l'uniforme blanc réglementaire des prévenus
Il nie calmement les accusations de blanchiment d'argent

Il nie calmement les accusations de détournement de fonds
Il dit non cela n'a pas eu lieu

Il est évincé du gouvernement
Il dit non cela n'a pas eu lieu deux fois

Il chute sous la pression de la rue
Il ajourne le procès

Il suspend la séance dix minutes
Il abuse de sa position

Il se porte volontaire pour représenter la société civile
Il dit je suis le bourreau du pays

Il se porte volontaire pour représenter la défense
Il refuse de parler à la presse

Il demande plus de temps pour étudier l'affaire
Il est accusé de vendre un terrain pour 800 000 dollars

Il est accusé d'être impliqué dans une opération de blanchiment d'argent
Il est accusé d’avoir blanchi 760 000 dollars

Il n’est pas satisfait des accusations
Il est visé par une autre enquête

Il ordonne de tirer à balles réelles sur les manifestants
Il demande au juge d'autoriser les télévisions à filmer le procès

Il estime qu'il est du droit du peuple de le voir
Il exige la lutte contre la corruption

Il demande à ce que l'argent récupéré après le procès aille aux martyrs de la révolution
Il exige la peine de mort

Il réclame la dissolution de la sécurité d’état
Il brandit une pancarte le montrant avec une corde au cou

Il dit je suis le ministre de la torture
Il dit le peuple veut l'exécution de l'assassin







--- 13h12 ---


Ils découvrent une protéine créée par des vers à soie

Ils utilisent une protéine pour fabriquer un nouveau composant

Ils découvrent une protéine améliorant l'usage des livres électroniques

Ils améliorent l'efficacité du papier électronique

Ils présentent une protéine transmettant des signaux électroniques par transistors

Ils présentent une protéine vingt fois plus rapide que


signifie que
la vitesse à laquelle
on pourra
tourner les pages d'un livre
électronique
va devenir
bien plus rapide


Ils présentent une protéine disponible sur le marché







--- 09h19 ---


Ils brillent sur l'industrie.
Ils brillent dans la région.
Ils ont une croissance à deux chiffres.
Ils sont en pleine expansion.
Ils sont avides de voyage.
Ils sont avides d'exploration.
Ils sont avides de leur continent.
Ils passent l'hiver sur une île.
Ils font des séjours de plongée.
Ils prolongent leur week-end.
Ils voyagent toujours plus.
Ils augmentent de 11%.
Ils poursuivent la tendance.
Ils ont un taux de croissance.
Ils doublent.
Ils déclarent.
Ils passent.
Ils passent ici.
Ils se déplacent.
Ils progressent de 14%.
Ils progressent de 12%.
Ils accueillent 70 millions de visiteurs.
Ils atteignent 212 milliards de dollars.
Ils sont en hausse de 5%.
Ils expliquent l'expansion.
Ils sont la classe moyenne.
Ils sont 46 millions.
Ils sont 4 millions.
Ils séjournent à l'étranger.
Ils sortent leur porte-monnaie.
Ils dépensent.
Ils sont au-dessus de la moyenne.
Ils sont plus importants.
Ils voyagent par groupe de 4.
Ils voyagent par groupe de 2,9.
Ils restent 5,8 jours.
Ils se reprennent.
Ils vivent la crise mondiale financière.
Ils vivent la crise financière.
Ils se reprennent après la crise.
Ils continuent d'être le schéma principal.
Ils sont de plus en plus loin.
Ils sont dynamique.
Ils sont propriétaires.
Ils possèdent des compagnies.
Ils sont à bas coût.
Ils sont parmi les plus connus.
Ils poussent comme des champignons.
Ils se placent sur la carte.
Ils sont en hausse de 11%.
Ils sont en hausse de 10%.
Ils favorisent la croissance du secteur.
Ils sont sur Internet.
Ils lancent cinq nouveaux sites.
Ils accroissent leur présence.
Ils investissent largement.
Ils pensent à l’immensité des opportunités.
Ils pensent qu’ils sont encore vierges.
Ils achètent des sociétés.
Ils développent des applications.
Ils proposent un guide de voyage actualisé.







--- 19h43 ---


19h30 - 23ème jour de révolte

un nouveau pilonnage
une ville stratégique à l'est du pays
des forces gouvernementales
aucun bilan fourni d'un côté
aucun bilan fourni de l'autre côté
des discussions qui se poursuivent

imposer une zone d'exclusion
interdire l'espace aérien

des appareils de combat
un pays disponible
une mission qui ne peut s'effectuer
un cadre de l'Organisation
une commissaire chargée de l’aide humanitaire

basculer vers la guerre civile

FIN DE NOTRE DIRECT



18h57 - 23ème jour de révolte

être en forme
être détenus par les troupes du tyran

une opération

une évacuation
des civils

être en forme
recevoir la visite de l’ambassadeur

FIN DE NOTRE DIRECT



18h41 - 23ème jour de révolte

des sanctions
une paralysie des exportations
une source du marché
des opérateurs qui arrêtent leurs activités

ne pas pouvoir accepter les paiements
mettre en garde contre des paiements au bénéfice du régime du tyran
interrompre toutes les exportations
être bien parti pour

FIN DE NOTRE DIRECT



18h14 - 23ème jour de révolte

une attente à l'hôtel
une interview à télévision

FIN DE NOTRE DIRECT



18h02 - 23ème jour de révolte

des rebelles tenus à distance des forces du tyran
des tirs d'artillerie
des tirs de mortier
un rythme de six en cinq minutes
partir au front à pied
des rebelles reviennent
quatre ambulances ramassant les blessés

FIN DE NOTRE DIRECT



16h40 - 23ème jour de révolte

une capitale disponible
un pays disponible
intervenir avec d'autres
protéger les populations
empêcher le tyran
utiliser les moyens aériens
une organisation
une structure adéquate
une opération
agir en pleine liaison
agir en pleine liaison avec

FIN DE NOTRE DIRECT



15h53 - 23ème jour de révolte

une zone interdite
une zone d'exclusion aérienne au-dessus d’un pays
une proposition réalisable
une proposition risque
un expert
un institut de recherche sur la défense
exiger d'importantes ressources
exiger l'appui des pays de la région

FIN DE NOTRE DIRECT



15h42 - 23ème jour de révolte

des pilonnages
des pilonnages intensifs à l'ouest de la ville
une base avancée de l'opposition dans l'est du pays
longer la côte

FIN DE NOTRE DIRECT



15H38 - 23ème jour de révolte

une illuminée
des cheveux courts grisonnants
arriver au poste frontière
une vieille caravane
être au beau milieu du désert
vouloir passer de l’autre côté
vouloir prier pour la paix
ne pas avoir de visa
attendre un miracle
s'installer au bord de la route
sourire quand on te demande ton nom

FIN DE NOTRE DIRECT



15h36 - 23ème jour de révolte

prévoir
tenir
se tenir
servir
discuter des mesures à prendre pour protéger le peuple
établir une zone d'exclusion

FIN DE NOTRE DIRECT



15h07 - 23ème jour de révolte

des rebelles dans l'est du pays
une désorganisation chronique
souffrir
un manque de tactique
agir chacun dans son coin
prendre des ordres
recevoir des ordres
des jeunes officiers
arriver à se joindre par téléphone
des consignes centralisées
des haut-parleurs installés sur des véhicules
lancer des injonctions par intermittences

FIN DE NOTRE DIRECT



14h23 - 23ème jour de révolte

des médecins
des frontières
démentir
arrêter
appartenir à une équipe

FIN DE NOTRE DIRECT



14h19 - 23ème jour de révolte

des nouvelles sanctions
un continent
une banque centrale
des avoirs
un tyran

FIN DE NOTRE DIRECT



14h10 - 23ème jour de révolte

des prisonniers
des diplomates
des militaires
négocier la libération
détenir
refuser de confirmer
des militaires
une femme
capturer
des soldats
un tyran
empêcher un hélicoptère de décoller
une opération d'évacuation de civils

FIN DE NOTRE DIRECT



13h45 - 23ème jour de révolte

être prêts pour le pire
être chargée de l'aide humanitaire
ne pas cacher son pessimisme
basculer vers la guerre civile
être prêts pour le pire

FIN DE NOTRE DIRECT



13h42 - 23ème jour de révolte

un réalisateur de films documentaires
une situation étonnante
une ville située à 145 km au sud-ouest de la capitale
une ville est contrôlée par l'opposition
des camions lance-roquettes
une attaque attendue dans la nuit
une ambiance étonnante
une peur de l’attaque
une euphorie
des rues calmes

FIN DE NOTRE DIRECT



13h29 - 23ème jour de révolte

un médecin
un hôtel
une menace
une arme
des témoins
une base arrière de l'opposition

FIN DE NOTRE DIRECT



13h23 - 23ème jour de révolte

un parlement
un continent
deux représentants
un conseil national
une transition
une invitation
une information
deux représentants
une opposition
un ancien ministre
un ancien ambassadeur
un gouvernement français
faciliter leur venue

FIN DE NOTRE DIRECT



13h16 - 23ème jour de révolte

une réunion
une réunion de crise

FIN DE NOTRE DIRECT



13h06 - 23ème jour de révolte

retirer au tyran son titre de docteur
condamner la répression
recevoir un titre

FIN DE NOTRE DIRECT



12h55 - 23ème jour de révolte

des comptes gelés
des banques
un montant de moins d’un milliard d’euros
de l’argent provenant de la vente de pétrole
des autorités agissant à titre préventif
éviter que le tyran se serve de ces fonds

FIN DE NOTRE DIRECT



12h45 - 23ème jour de révolte

un recul des prix du pétrole
des opérateurs qui réagissent
des rumeurs
un départ négocié
un tyran
entamer des discussions informelles sur l'état du marché

FIN DE NOTRE DIRECT



12h24 - 23ème jour de révolte

un raid aérien
un avion
un bombardement
un immeuble d'habitation
deux étages
un port pétrolier
une façade soufflée
un rez-de-chaussée
une base avancée de l'opposition

FIN DE NOTRE DIRECT



12h15 - 23ème jour de révolte

être coincés
être bloqués dans des hôtels
ne pouvoir aller nulle part sans prendre le risque d'être arrêtés

FIN DE NOTRE DIRECT



11H55 - 23ème jour de révolte

des foutaises
un régime qui dément
un régime qui offre
un régime qui négocie
une opposition
un n'importe quoi
agacer
commenter
des foutaises

FIN DE NOTRE DIRECT



11H40 - 23ème jour de révolte

des médiateurs
des gens
se proposer
des intermédiaires
arrêter le bain de sang
parler au téléphone
présider un conseil national

FIN DE NOTRE DIRECT

EN DIRECT - 23ème jour de révolte

refuser
négocier
exiger

un départ
un tyran

mettre en place

une zone
une exclusion

recueillir
exiger

des soutiens

FIN DE NOTE DIRECT







--- 23h51 ---

Il annonce d'importantes réformes démocratiques
Il renforce le statut du premier ministre
Il élargit les libertés individuelles
Il parle à la nation

Nous avons décidé d'entreprendre une réforme constitutionnelle globale

Il déclare
Il souligne
Il s’engage ferme
Il donne une forte impulsion à la dynamique réformatrice
Il s’engage profond
Il est souverain
Il est le souverain

On est presque surpris

Il est très fort
Il répond aux demandes des partis
Il répond aux demandes de la jeunesse
Il répond positivement
Il est très fort

Nous sommes satisfaits

Elle ressemble à une révolution

Ils sont appelés à travailler sérieusement
Ils sont appelés à concrétiser le contenu du discours

Nous sommes satisfaits

Il est très fort

Elle est annoncée
Elle est soumise à un référendum populaire

Il est très fort
Il ne fixe pas de date
Il énumère les sept fondements des réformes démocratiques
Il annonce le renforcement du statut du premier ministre
Il veut ériger la justice en pouvoir indépendant
Il est très fort

Nous sommes satisfaits

Il est nommé
Il assume la responsabilité de la coordination des activités ministérielles
Il est nommé au sein du parti politique arrivé en tête des élections

Nous sommes satisfaits

Il est le chef d'un pouvoir exécutif effectif
Il est pleinement responsable du gouvernement
Il est pleinement responsable de l'administration publique
Il est pleinement responsable de la mise en oeuvre du programme gouvernemental
Il rompt avec le passé

Ils revendiquent des réformes institutionnelles
Ils revendiquent des réformes politiques

Il répond aux demandes des citoyens

Ils sont satisfaits

Il rompt avec la monarchie exécutive
Il n'instaure pas une monarchie parlementaire
Il prévoit une monarchie équilibrée
Il prévoit un partage du pouvoir avec le gouvernement issu du parlement
Il prévoit la consolidation de l'état de droit
Il prévoit l'élargissement du champ des libertés individuelles
Il prévoit l'élargissement du champ des libertés collectives
Il prévoit le renforcement du système des droits de l'homme
Il prépare la réforme constitutionnelle
Il décide d’inscrire un processus de régionalisation
Il décide une réforme constitutionnelle globale
Il annonce la formation d'une commission pour la révision de la constitution
Il nomme le président de la commission pour la révision de la constitution
Il présente les propositions de réforme de la constitution
Il promulgue
Il révise
Il est très fort

Nous réclamons des réformes politiques profondes

Il répond

Nous sommes satisfaits

Il est très fort







--- 06h33 ---

Il renonce à sa fonction de chef
Il gouverne
Il est en exil
Il renonce à gouverner
Il estime que le temps est venu de laisser sa place à un nouveau dirigeant librement élu

mon désir
de transmettre l'autorité
n'a rien à voir avec une volonté
de renoncer
aux responsabilités

je pense au long terme

je ne me sens pas découragé

Il est en exil
Il renonce à ses fonctions de chef
Il quitte sa fonction de chef
Il gouverne
Il est en exil
Il réduit son rôle officiel
Il renonce à ses fonctions de chef

il n’abandonne pas







--- 13h16 ---


ils établissant un premier bilan officiel
ils enregistrent dix morts

au moins quarante morts
au moins 39 disparus

la police nationale
annonce un violent séisme

il est de magnitude 8,9
il survient au large des côtes nord-est
il déclenche une vague de plusieurs mètres de haut sur les côtes

ils établissant un premier bilan officiel
ils déplorent trois décès dans la capitale

les autorités locales annoncent

ils sont proches de l'épicentre
ils rapportent trois décès
ils sont au nord de la capitale

après l'effondrement d'une maison

les premières données ne sont pas immédiatement confirmées

elle est chargée de collecter
elle est chargée de synthétiser les informations

des vagues de dix mètres de hauteur s’abattent sur les côtes
des vagues de sept mètres de hauteur s’abattent sur les côtes

une alerte est émise sur toutes les côtes de l’océan
un ordre d'évacuation est donné

une vague de boue
une vague de débris

elle déferle à grande vitesse dans les champs
elle dévaste tout sur son passage

elle pénètre à l'intérieur des terres
elle pénètre cinq kilomètres à l’intérieur des terres

elle diffuse en direct

elle diffuse les images des maisons
inondées

elle diffuse les images des bateaux
chavirés

elle diffuse les images des voitures
submergées

elle diffuse les images des colonnes
de fumée

elle s'élève dans le ciel

au-dessus de certaines localités

une quarantaine d'incendies sont recensés

elle envoie des navires
elle envoie des soldats
elle participe aux secours
elle envoie des avions
elle observe la situation sur place
elle est évaluée
elle se produit à 24,4 km de profondeur
elle se produit à une centaine de kilomètre au large

nous sommes secoués

violemment

il s'accroche pour ne pas tomber

nous ne pouvons pas nous échapper de l'immeuble

elles n'arrêtent pas de se succéder

elles s’arrêtent

aucune fuite n'est constatée

ils sont fixes
ils sont mobiles
ils sont perturbés

ils sont construits sur des structures parasismiques spéciales
ils tanguent pendant de longues minutes

il s'effondre

au centre de la ville

ils participent à une cérémonie de remise de diplômes

de nombreux blessés
des pompiers
des médias
des bureaux
des habitations
des objets

ils chutent

des étagères
des ascenseurs

ils sont stoppés automatiquement
ils se précipitent dans les rues

des millions de personnes
des incendies dans la capitale
des blessés
des médias
une raffinerie de pétrole
un incendie
des flammes

elles s'élèvent

un aéroport international
un trafic suspendu

ils décident d'évacuer les bâtiments

des transports ferroviaires
des transports routiers
des trafics interrompus
des millions de personnes

ils sont bloqués
ils prennent d'assaut les hôtels de la ville

des trains express

ils sont stoppés

des autoroutes

elles sont fermées

quatre millions de foyers

ils sont privés d'électricité

je suis au bureau
je suis au dixième étage de mon immeuble
je tremble
je n'ai jamais vécu
j'ai peur

une employée
un quartier

elle descend dans la rue avec ses collègues

des fortes répliques
des magnitudes supérieures


elles sont produites
elles sont ressenties

un pays
un comité de recherches
un gouvernement

il avertit

un tremblement de terre
des chances que cela se produisent
une capitale peuplée d'environ 30 millions d'habitants
une capitale dévastée
un séisme majeur
des incendies

elles s’arrêtent

aucune fuite n'est constatée