samedi 1 janvier 2011

Avoir lieu 2011, 20h35







Ils sont des centaines de milliers de personnes

Ils manifestent à Hong Kong
Ils manifestent à Berlin
Ils manifestent à Zurich
Ils manifestent à Athènes
Ils manifestent à Tunis
Ils manifestent au Sri Lanka
Ils manifestent à Tokyo
Ils manifestent au Japon
Ils manifestent en Russie
Ils manifestent à Cuba
Ils manifestent au Guatemala
Ils manifestent en Afrique
Ils manifestent au Burkina Faso
Ils manifestent en Tunisie
Ils manifestent en Algérie
Ils manifestent au Maroc
Ils manifestent en Egypte
Ils manifestent en Asie
Ils manifestent à Hong Kong
Ils manifestent à Séoul
Ils manifestent à Rome
Ils manifestent en Espagne
Ils manifestent en Grèce
Ils manifestent au Portugal
Ils manifestent en France
Ils manifestent en Belgique
Ils manifestent à Vienne
Ils manifestent en Allemagne
Ils manifestent au Bénin
Ils manifestent au Togo
Ils manifestent à Casablanca
Ils manifestent à Rabat
Ils manifestent à Marrakech
Ils manifestent aux Philippines
Ils manifestent à Taiwan
Ils manifestent en Indonésie
Ils manifestent en Pologne

Ils dénoncent les sacrifices imposés aux salariés
Ils exigent davantage que des miettes pour vivre
Ils renoncent à manifester
Ils renoncent
Ils perturbent les cérémonies de béatification
Ils manifestent contre l’organisation des nations unies
Ils manifestent contre le nucléaire
Ils organisent une démonstration de force
Ils démontent à l'approche d'importantes échéances électorales

Ils sont 2 millions de personnes

Ils ont des slogans
Ils crient les noms des chefs
Ils crient vive le pape
Il sont travailleurs indépendants
Ils soutiennent les réformes économiques en cours

Ils sont 50 000 travailleurs

Ils défilent dans la capitale
Ils protestent contre la hausse du coût de la vie
Ils protestent contre le non respect des droits syndicaux
Ils remettent des cahiers de doléances
Ils rappellent la menace majeure
Ils dénoncent le chômage endémique
Ils réclament la stabilité sociale
Ils craignent l'infiltration d'agitateurs
Ils renoncent à défiler
Ils vivent dans un contexte de tension persistante
Ils vivent dans un contexte de mutineries
Ils touchent la garde présidentielle
Ils renversent le régime

Ils sont des centaines

Ils défilent sans heurt dans les rues
Ils disent nous sommes les travailleurs
Ils disent nous préparons le pain mais nous vivons avec les miettes
Ils sont en colère
Ils sont en colère contre le gouvernement de transition
Ils ont les yeux rivés sur la finale de la coupe
Ils réclament de la dignité
Ils réclament un travail décent
Ils se rassemblent
Ils défilent
Ils condamnent le terrorisme
Ils appellent le pouvoir
Ils craignent que l'attentat soit utilisé pour revenir sur les promesses de réformes

Ils sont 3 000

Ils sont 2 000

Ils sont quelques centaines

Ils sont des milliers

Ils sont des travailleurs
Ils envahissent la place
Ils réclament la justice sociale


le prix des denrées alimentaires s'envole de 10%
la question salariale est récurrente
un salaire minimum entre en vigueur
l’avancée est insuffisante pour faire vivre une famille


Ils sont 4 000


le pays est riche mais les gens sont pauvres


Ils sont des milliers

Ils réclament une meilleure couverture santé
Ils réclament une meilleure couverture retraite


le nombre de pauvres a augmenté
les riches payent moins d'impôts


Ils protestent

Ils sont plus de 3 000

Ils sont ouvriers

Ils sont plus de 50 000

Ils réclament une meilleure sécurité de l'emploi
Ils réclament des hausses de salaire


la fête du travail avec son traditionnel concert


Ils organisent


les principaux syndicats

des centaines de milliers de personnes

la béatification du pape
la peur du chômage
les revendications des manifestants
les sacrifices sans précédent
les sacrifices demandés à la population
les sacrifices demandés depuis un an

éviter
la faillite
de l'état

des milliers de manifestants


Ils se rassemblent
Ils protestent contre un nouveau tour de vis
Ils négocient


un plan d'aide financière


Ils demandent à l'Europe
Ils demandent au fond monétaire
Ils demandent à l’international
Ils démontrent leur force
Ils annoncent de nouvelles mesures d'austérité


des dizaines de milliers de salariés


Ils défilent


des cortèges
l’extrême droite


Ils paradent


une crise économique
une crise sociale
une crise politique


Elle est sans précédent


la question des salaires
la question des bonus touchés par les dirigeants


Ils sont 100 000

Ils réclament plus de justice
Ils dénoncent un système qui s'en met plein les poches


tout va bien
ça va mal


Nous ne voulons plus payer